#JIOI : Nouvelle polémique, les demi-finales de volley-ball féminin menacées

Après la disqualification d’une des volleyeuses réunionnaises, suite à une réclamation des sélections de Maurice et des Seychelles, la ligue réunionnaise de volley-ball annonce qu’elle n’organisera pas la suite de la compétition féminine.
C’est parce qu’elle estime que la Charte des jeux n’a pas été respectée, que la ligue réunionnaise de volley-ball a annoncé ce soir, sur le plateau télévisé de Réunion 1ère, qu’elle refusait désormais d’organiser les matchs féminins. Autrement dit, les demi-finales qui doivent se dérouler demain, mercredi 5 août, pourraient ne pas se faire. La ligue est en effet l’organisatrice de cette compétition.
 
Une disqualification jugée injuste
 
Une décision qui trouve son origine dans la réclamation des sélections mauriciennes et seychelloises faite à l’encontre d’une joueuse réunionnaise, Myriam Kloster. Qualifiée par le Comité d’Organisation des Jeux des iles, elle a finalement été disqualifiée ce matin par le Conseil international des jeux.
 
Pour la présidente de la ligue réunionnaise de volley-ball, Florence Avaby, l’application des règlements fédéraux a été bafouée. Selon elle, Myriam Kloster, la capitaine de l’équipe, répondait à l’une des 3 conditions nécessaires, comme le prévoit le règlement et l’a validé le COJI, à savoir avoir été licenciée au moins 5 ans dans l’ile. Et d’ajouter en plateau « C’est une insulte vis-à-vis de La Réunion, c’est une insulte vis-à-vis de la France ».
 
Les demi-finales remises en question
 
Sans recours possible, la ligue prend donc une décision qui vient une nouvelle fois perturber le bon fonctionnement de cette 9ème édition des Jeux des iles de l’Océan Indien. Ce mercredi, les deux demi-finales doivent normalement se jouer à 17 heures 30 et 20 heures au gymnase de Champ Fleuri, à Saint-Denis. La sélection féminine de volley-ball de La Réunion est d’ailleurs qualifiée. Après un début de compétition sans tâche, deux victoires en deux matchs, face à Maurice notamment, le parcours sans faute de l’équipe locale risque bien de s’arrêter.
 
Mais la présidente de la ligue est claire. Pour Florence Avaby, avec cette décision, il s’agit de « montrer [notre] mécontentement par rapport à cette injustice ».