Le juge des référés administratifs a rejeté la requête des riverains du cimetière de Saint-Philippe. Les arguments des plaignants n’ont pas convaincu le magistrat de l’urgence d’une décision. Les travaux d’extension peuvent continuer.
Les plaignants étaient très déçus, ce jeudi 13 Août 2015, en sortant du tribunal administratif de Saint-Denis. Leur requête demandant l’arrêt des travaux d’extension du cimetière de Saint-Philippe a été rejetée par le juge des référés du tribunal administratif.
Le magistrat ne s’est pas prononcé sur le fond du dossier, il a juste statué sur l’urgence d’interrompre ce chantier. Dans six mois un nouveau procès aura lieu, cette fois les magistrats étudieront le dossier dans sa globalité et diront si des irrégularités ont été commises dans la passation de ce marché.
Les riverains du cimetière estiment que ce délai leur est préjudiciable. Les bulldozers et les tractopelles sont déjà à l’œuvre. Ce délai de six mois va permettre l’avancée des travaux. Les engins seront alors sous leurs fenêtres.
Les "bulldozers" sous la fenêtre
La mairie s’interroge sur les motivations des requérants et subodore une instrumentalisation politique des riverains.
Le maire de Saint-Philippe a salué la décision du juge des référés, n’hésitant pas à parler de : « victoire » dans un communiqué. Tout en rappelant que la ville a l’obligation d’agrandir son cimetière pour être en conformité avec la loi. Les textes demandent aux communes de maintenir une possibilité d’inhumation 5 fois supérieure aux capacités annuelle selon l’avocat de la municipalité. Une exigence que Saint-Philippe ne pouvait plus respecter, il restait 10 places dans le cimetière.
Les riverains des lieux entendent les arguments, mais estiment qu’avoir un cimetière à 5 mètres de sa fenêtre dévalorise leur terrain… En attendant le rendez-vous judiciaire de 2016, le cimetière de Saint-Philippe grandit.
Reportage : Ali-Saïd Hakim et Florence Bouchou
Le magistrat ne s’est pas prononcé sur le fond du dossier, il a juste statué sur l’urgence d’interrompre ce chantier. Dans six mois un nouveau procès aura lieu, cette fois les magistrats étudieront le dossier dans sa globalité et diront si des irrégularités ont été commises dans la passation de ce marché.
Les riverains du cimetière estiment que ce délai leur est préjudiciable. Les bulldozers et les tractopelles sont déjà à l’œuvre. Ce délai de six mois va permettre l’avancée des travaux. Les engins seront alors sous leurs fenêtres.
Les "bulldozers" sous la fenêtre
La mairie s’interroge sur les motivations des requérants et subodore une instrumentalisation politique des riverains.
Le maire de Saint-Philippe a salué la décision du juge des référés, n’hésitant pas à parler de : « victoire » dans un communiqué. Tout en rappelant que la ville a l’obligation d’agrandir son cimetière pour être en conformité avec la loi. Les textes demandent aux communes de maintenir une possibilité d’inhumation 5 fois supérieure aux capacités annuelle selon l’avocat de la municipalité. Une exigence que Saint-Philippe ne pouvait plus respecter, il restait 10 places dans le cimetière.
Les riverains des lieux entendent les arguments, mais estiment qu’avoir un cimetière à 5 mètres de sa fenêtre dévalorise leur terrain… En attendant le rendez-vous judiciaire de 2016, le cimetière de Saint-Philippe grandit.
Reportage : Ali-Saïd Hakim et Florence Bouchou