Pour le collectif baptiser ainsi le pôle de santé mentale de l'hôpital Sud-Réunion, c’est porter atteinte à un symbole.
Pour les membres du collectif il ne faut pas utiliser le nom Maloya n’importe comment. Le Maloya est inscrit au patrimoine immatériel de l'Humanité depuis 2009.
Pour Harry Gado « aujourd’hui le Maloya est dans la lumière, lui donner un autre sens (en l’apposant sur le pôle de santé mentale) me touche beaucoup ».
Pour Bruno Escyle : « c’est un problème de sens. Son sens initial renvoie à la culture, à l’identité de La Réunion. Mettre ce nom sur tout et n’importa quoi, cela aboutit à minimiser le sens premier. »
Le dialogue est ouvert
400 sympathisants se sont fait photographier avec un panneau sur lequel Maloya est barré avec la mention « Tir sa ».
Le directeur du CHU, David Gruson prend en compte les avis des uns et des autres, en précisant que personne n’a voulu heurter les partisans du Maloya.
Une réunion est programmée entre les membres du collectif et la direction du CHU fin janvier.
Le dialogue reste ouvert.
En images avec Jean-Régis Ramsamy et Alexandra Pech
Pour Harry Gado « aujourd’hui le Maloya est dans la lumière, lui donner un autre sens (en l’apposant sur le pôle de santé mentale) me touche beaucoup ».
Pour Bruno Escyle : « c’est un problème de sens. Son sens initial renvoie à la culture, à l’identité de La Réunion. Mettre ce nom sur tout et n’importa quoi, cela aboutit à minimiser le sens premier. »
Le dialogue est ouvert
400 sympathisants se sont fait photographier avec un panneau sur lequel Maloya est barré avec la mention « Tir sa ».
Le directeur du CHU, David Gruson prend en compte les avis des uns et des autres, en précisant que personne n’a voulu heurter les partisans du Maloya.
Une réunion est programmée entre les membres du collectif et la direction du CHU fin janvier.
Le dialogue reste ouvert.
En images avec Jean-Régis Ramsamy et Alexandra Pech