Pour la première fois en France, un pyromane est jugé aux assises. Patrice Nirlo, déjà condamné pour avoir mis le feu à la forêt de Moka comparait depuis ce mercredi matin devant la cour d’assises à Saint-Denis.
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Vous trouverez les premières informations du procès en fin de page.
17h20
Fin de la première journée du procès. L'audience reprend demain à 8h30
16h00
Patrice Nirlo avoue d’autres incendies en 2008. En période sèche il partait allumer des feux 3 a 4 fois par an dans les ravines.
15h30
Patrice Nirlo raconte les incendies au Maïdo : le 23 octobre c’est avec sa voiture qu’il monte au Maïdo : "je prends le sentier j'allume un premier foyer j'allume et je pars. Puis j'allume le 2eme foyer et ensuite j'attends qu'on m'appelle pour l'intervention.
Je suis toujours volontaire pour aler éteindre les incendies… pour avoir le sentiment de satisfaction du travail accompli"
15h00
Patrice Nirlo s’exprime :"J'ai honte je pense aux collègues j'ai trahi mes collègues. C'est en détention que j'ai repris conscience
J'ai honte pour mon île pour la nature ... Je n'ai plus la même vision qu'au moment des faits "
14h30
C’est sa voiture qui permet de le confondre. Elle est garée sur la route de Moka, alors qu'un incendie est déclaré. Il est condamné à six mois de prison avec sursis.
Les gendarmes vont alors éplucher son emploi du temps et constater qu’il est de repos à chaque fois que les incendies se déclarent au MaÏdo, Mais les relais détectent la présence de son téléphone portable dans les zones incendiées
Interpellé il passe rapidement aux aveux.
14h00
A la reprise des débats, le major Patrick Fontaine retrace toutes les enquêtes menées au fil des mois pour débusquer le pyromane. Les auditions de 500 à 600 personnes, les contrôles, les réquisitions téléphoniques pour éplucher 60 000 appels sur les 15 relais sur la zone.
Malgré les importants moyens mis en œuvre, les enquêtes sur les incendies de 2010 et 2011 n’aboutissent pas.
12h15
Fin de la matinée. Les débats reprendront à 14h00
11h45
Diffusions de vidéos prises à l'époque des incendies, des reportages diffusées sur les chaînes de télévisions à La Réunion, dont ceux de Réunion1ere.
11h30
Un véritable scénario de guerre sur le terrain au Maîdo lors des incendies selon les termes du Lieutenant-colonel Pothin du SDIS "exfliltration des randonneurs dans la lutte sur le front des incendies et mise en place d'un poste médical avancé pour soigner les pompiers blessés."
11h00
Me Rapady demande au Lieutenant-colonel Pothin quel a été le ressenti des sapeurs-pompiers quand ils ont appris qu'il y avait un pyromane dans leurs rangs...
Le Lieutenant-colonel Pothin répond "on était totalement abasourdi, en guerre"
L'avocat général Martello demande si c'était une trahison.
Réponse du Lieutenant-colonel Pothin : " Pas une trahison, mais une imcomprehension totale"
10h30
Début des débats : le Lieutenant-colonel Pothin du SDIS présente les moyens mis en oeuvre pour lutter contre les incendies au Maïdo en 2010 et 2011. Il présente Parice Nirlo qui était simple sapeur-pompier à l'époque des faits, comme un passionné : " un sapeur-pompier dans l'âme qui aimait son métier, respectueux vis à vis de ses collègues"
8h30
L'audience s'ouvre par la lecture de l'ordonnance de mise en accusation. Elle dure une heure. Le président de la cour d'assises reconnaît quelle est longue et fastidieuse, "mais elle est nécessaire" dit-il.
Patrice Nirlo a été très attentif. Il a juste décliné son nom , son domicile et sa qualité de sapeur pompier.
17h20
Fin de la première journée du procès. L'audience reprend demain à 8h30
16h00
Patrice Nirlo avoue d’autres incendies en 2008. En période sèche il partait allumer des feux 3 a 4 fois par an dans les ravines.
15h30
Patrice Nirlo raconte les incendies au Maïdo : le 23 octobre c’est avec sa voiture qu’il monte au Maïdo : "je prends le sentier j'allume un premier foyer j'allume et je pars. Puis j'allume le 2eme foyer et ensuite j'attends qu'on m'appelle pour l'intervention.
Je suis toujours volontaire pour aler éteindre les incendies… pour avoir le sentiment de satisfaction du travail accompli"
15h00
Patrice Nirlo s’exprime :"J'ai honte je pense aux collègues j'ai trahi mes collègues. C'est en détention que j'ai repris conscience
J'ai honte pour mon île pour la nature ... Je n'ai plus la même vision qu'au moment des faits "
14h30
C’est sa voiture qui permet de le confondre. Elle est garée sur la route de Moka, alors qu'un incendie est déclaré. Il est condamné à six mois de prison avec sursis.
Les gendarmes vont alors éplucher son emploi du temps et constater qu’il est de repos à chaque fois que les incendies se déclarent au MaÏdo, Mais les relais détectent la présence de son téléphone portable dans les zones incendiées
Interpellé il passe rapidement aux aveux.
14h00
A la reprise des débats, le major Patrick Fontaine retrace toutes les enquêtes menées au fil des mois pour débusquer le pyromane. Les auditions de 500 à 600 personnes, les contrôles, les réquisitions téléphoniques pour éplucher 60 000 appels sur les 15 relais sur la zone.
Malgré les importants moyens mis en œuvre, les enquêtes sur les incendies de 2010 et 2011 n’aboutissent pas.
12h15
Fin de la matinée. Les débats reprendront à 14h00
11h45
Diffusions de vidéos prises à l'époque des incendies, des reportages diffusées sur les chaînes de télévisions à La Réunion, dont ceux de Réunion1ere.
JC TOIHIR
11h30
Un véritable scénario de guerre sur le terrain au Maîdo lors des incendies selon les termes du Lieutenant-colonel Pothin du SDIS "exfliltration des randonneurs dans la lutte sur le front des incendies et mise en place d'un poste médical avancé pour soigner les pompiers blessés."
11h00
Me Rapady demande au Lieutenant-colonel Pothin quel a été le ressenti des sapeurs-pompiers quand ils ont appris qu'il y avait un pyromane dans leurs rangs...
Le Lieutenant-colonel Pothin répond "on était totalement abasourdi, en guerre"
L'avocat général Martello demande si c'était une trahison.
Réponse du Lieutenant-colonel Pothin : " Pas une trahison, mais une imcomprehension totale"
10h30
Début des débats : le Lieutenant-colonel Pothin du SDIS présente les moyens mis en oeuvre pour lutter contre les incendies au Maïdo en 2010 et 2011. Il présente Parice Nirlo qui était simple sapeur-pompier à l'époque des faits, comme un passionné : " un sapeur-pompier dans l'âme qui aimait son métier, respectueux vis à vis de ses collègues"
9h15. "A 7 ans, Patrice Nirlo avait mis le feu à un champ de canne avec des allumettes" rappelle le président de la cour d'assises qui poursuit actuellement la lecture de l'acte d'accusation.
Posté par Le+ du 19h sur mardi 2 février 2016
8h30
L'audience s'ouvre par la lecture de l'ordonnance de mise en accusation. Elle dure une heure. Le président de la cour d'assises reconnaît quelle est longue et fastidieuse, "mais elle est nécessaire" dit-il.
Patrice Nirlo a été très attentif. Il a juste décliné son nom , son domicile et sa qualité de sapeur pompier.
"Je m'appelle Nirlo Patrice. J'ai 47 ans. Je suis pompier et j'habite La Bretagne" : premiers mots de Patrice Nirlo devant les assises de St Denis.
Posté par Le+ du 19h sur mardi 2 février 2016
La cousine de Patrice Nirlo, Julie Poudroux dit ce qu'elle attend du procès
Patrice Nirlo est devant les assises de Saint-Denis pour les incendies du Maïdo