En appel, la cour d’assises de Nîmes a condamné Anthony Draoui à la perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 22 ans. Sans surprise, les jurés ont suivi les réquisitions du procureur général à la lettre.
« Je ne suis pas un monstre, je ne suis pas un animal », a déclaré Anthony Draoui, le meurtrier de Marie-Jeanne Meyer au deuxième jour d’audience. Les jurés ont souscrit à cette affirmation et ont condamné, l’homme conscient de ses actes, à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 22 ans.
Tout au long de ces trois jours du procès en appel devant les assises de Nîmes, le prévenu a oscillé entre renfermement sur lui et mea culpa.
Une attitude inquiétante
Quand, l’accusé est interrogé sur les faits, Virginie Salanson et Nathalie Rodrigues, journaliste à France Bleu Drôme-Ardèche, notent qu’il refuse de reconnaître l’intégralité de son crime. Il a tué Marie-Jeanne Meyer parce qu’elle a refusé de l’embrasser dit-il.
Il admet avoir dissimulé le corps dans un fossé, l’avoir brûlé, recouvert de cailloux, mais il nie le démembrement.
Egalement très troublante l’attitude d’Anthony Draoui quand il est interrogé sur le meurtre de Marie-Jeanne Meyer.
Deux jours, deux attitudes
Le premier jour, il lâche : « les regrets ça ne sert à rien. Il s’est passé ce qui devait passer, c’est tout ! ».
Le lendemain alors que l’avocat général a dévoilé qu’il allait plaider la perpétuité, le même homme s’adresse à la famille de la jeune réunionnaise : « Ce que je voulais dire, c’est que je comprends votre douleur, je comprends la haine que vous avez pour moi. Mon avocat m’a dit de vous présenter des excuses, mais ça ne veut rien dire des excuses »...
Anthony Draoui aime parler de lui
Ces deux visages, si éloignés l’un de l’autre font froids dans le dos. Manifestement Anthony Draoui est suffisamment intelligent pour appréhender les enjeux de ce procès en appel.
Sa mère le confirme, sans le savoir, en expliquant à la barre qu’il ne veut jamais parler de Marie-Jeanne… En revanche, le prévenu est nettement plus loquace quand il parle de lui, sa vie, ses relations tumultueuses avec sa mère, ses envies, son avenir…
La cour de cassation, l’ultime recours
Après quatre heures de délibéré, la cour d’assises de Nîmes a livré son verdict : perpétuité, assortie d’une peine de 22 ans de sûreté.
Cette nouvelle condamnation qui satisfait la famille Meyer, même si les plaies ouvertes par cette triste affaire, ne se refermeront jamais…
Anthony Draoui dispose de cinq jours pour contester cette nouvelle condamnation devant la cour de cassation.
Tout au long de ces trois jours du procès en appel devant les assises de Nîmes, le prévenu a oscillé entre renfermement sur lui et mea culpa.
Une attitude inquiétante
Quand, l’accusé est interrogé sur les faits, Virginie Salanson et Nathalie Rodrigues, journaliste à France Bleu Drôme-Ardèche, notent qu’il refuse de reconnaître l’intégralité de son crime. Il a tué Marie-Jeanne Meyer parce qu’elle a refusé de l’embrasser dit-il.
Il admet avoir dissimulé le corps dans un fossé, l’avoir brûlé, recouvert de cailloux, mais il nie le démembrement.
Egalement très troublante l’attitude d’Anthony Draoui quand il est interrogé sur le meurtre de Marie-Jeanne Meyer.
Deux jours, deux attitudes
Le premier jour, il lâche : « les regrets ça ne sert à rien. Il s’est passé ce qui devait passer, c’est tout ! ».
Le lendemain alors que l’avocat général a dévoilé qu’il allait plaider la perpétuité, le même homme s’adresse à la famille de la jeune réunionnaise : « Ce que je voulais dire, c’est que je comprends votre douleur, je comprends la haine que vous avez pour moi. Mon avocat m’a dit de vous présenter des excuses, mais ça ne veut rien dire des excuses »...
Anthony Draoui aime parler de lui
Ces deux visages, si éloignés l’un de l’autre font froids dans le dos. Manifestement Anthony Draoui est suffisamment intelligent pour appréhender les enjeux de ce procès en appel.
Sa mère le confirme, sans le savoir, en expliquant à la barre qu’il ne veut jamais parler de Marie-Jeanne… En revanche, le prévenu est nettement plus loquace quand il parle de lui, sa vie, ses relations tumultueuses avec sa mère, ses envies, son avenir…
La cour de cassation, l’ultime recours
Après quatre heures de délibéré, la cour d’assises de Nîmes a livré son verdict : perpétuité, assortie d’une peine de 22 ans de sûreté.
Cette nouvelle condamnation qui satisfait la famille Meyer, même si les plaies ouvertes par cette triste affaire, ne se refermeront jamais…
Anthony Draoui dispose de cinq jours pour contester cette nouvelle condamnation devant la cour de cassation.