10 ans d’interdiction d’exercer la profession d’entraineur et 15 000 euros d’amende ont été prononcés à l’encontre d’Errol Safy. L’affaire avait éclaté la veille du championnat du monde, disputé à Saint-Denis, devant opposer son boxeur à un cubain.
Mardi 9 mai 2017, une décision rare et très attendue est prononcée à l’encontre d’Errol Safy, entraîneur de boxe. Il vient d’être reconnu coupable de dopage et est condamné à l’interdiction d’exercer sa profession pendant dix ans et 15 000 euros d’amende. Un jugement rendu en l’absence du prévenu. Il a quitté l’île depuis longtemps, mais la condamnation est désormais applicable.
Décembre 2016, le championnat du monde WBA oppose la Sud-Africain Malcolm Klassen au Cubain, Yuri Gamboa. Un événement international qui se déroule à Saint-Denis de La Réunion filmé en direct par Canal +. L’île doit devenir le centre du monde de la boxe le temps d’une soirée…
La veille du combat, les inspecteurs de la Sûreté départementale effectuent une perquisition dans la chambre d’hôtel Tulip in à Sainte-Clotilde.
L’entraîneur savait qu’il dopait son boxeur
Là, ils découvrent une poche de perfusion contenant 1000 ml de lactate Ringer, de l’acide ascorbique, du magnésium et des seringues.
Si l’entraîneur est en mesure de présenter les prescriptions médicales, il est incapable de les justifier en fournissant des A-U-T (Autorisation à Usage Thérapeutique). Sans ces documents, il s’agit de dopage.
En garde à vue, l’entraîneur et son poulain affirmeront qu’ils pensaient agir dans les règles. Une bonne foi accordée à l’athlète, mais dont doute le parquet concernant le coach. Une analyse partagée par les juges…
Décembre 2016, le championnat du monde WBA oppose la Sud-Africain Malcolm Klassen au Cubain, Yuri Gamboa. Un événement international qui se déroule à Saint-Denis de La Réunion filmé en direct par Canal +. L’île doit devenir le centre du monde de la boxe le temps d’une soirée…
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L’entraîneur savait qu’il dopait son boxeur
Là, ils découvrent une poche de perfusion contenant 1000 ml de lactate Ringer, de l’acide ascorbique, du magnésium et des seringues.
Si l’entraîneur est en mesure de présenter les prescriptions médicales, il est incapable de les justifier en fournissant des A-U-T (Autorisation à Usage Thérapeutique). Sans ces documents, il s’agit de dopage.
En garde à vue, l’entraîneur et son poulain affirmeront qu’ils pensaient agir dans les règles. Une bonne foi accordée à l’athlète, mais dont doute le parquet concernant le coach. Une analyse partagée par les juges…