La campagne vaccinale anti-covid doit débuter la semaine prochaine, le vendredi 15 janvier, à La Réunion. Une campagne qui est encore en pleine construction et qui doit s’adapter aux évolutions de la stratégie nationale.
Pas six, mais bien quatre, c’est le nombre de centres de vaccination dont disposera La Réunion. Dans un premier temps, le premier cercle, à savoir les professionnels de santé, pourra se faire vacciner dans 4 centres dédiés au sein des 4 grands hôpitaux de l’île.
A parir du 15 dans les Ehpad, du 19 au CHU
La campagne débutera le 19 janvier au CHU de La Réunion, et durera 8 jours. Pour rappel, les professionnels hospitaliers de plus de 50 ans ou de moins de 50 ans à risque font partie du public prioritaire.
Les personnes âgées résidants dans les Ehpad seront vaccinées au sein de leur établissement à partir du 15 janvier, les sapeurs-pompiers au sein des casernes, indique le Dr Chritine Kowalczyk ce vendredi soir.
La campagne vaccinale adaptée à La Réunion
Plus tôt dans la journée, la cellule opérationnelle de vaccination s’est réunie en préfecture pour la première fois. Il s’agit d’une réunion de concertation pour organiser en 15 jours la campagne vaccinale anti-covid. Une campagne en pleine construction qui doit suivre les évolutions de la stratégie vaccinale voulue par le gouvernement.
Pour les personnes âgées de plus de 75 ans, les dates appliquées dans l’Hexagone ne le seront pas à La Réunion de la même façon, précise la présidente de l’Union Régionale des Médecins Libéraux de L’Océan Indien. Elle rappelle que la situation est à un niveau plus bas dans le département, même si cela " monte petit à petit ", et qu’il faut organiser le transport des vaccins.
Une 2ème injection décalée dans le temps
Le schéma vaccinal a été modifié par le gouvernement, après validation des scientifiques. La Réunion appliquera donc cette modification. La seconde injection du vaccin anti-covid ne se fera donc plus 21 jours après la première, mais à 6 semaines.
La première injection donne une immunité à 50%, la seconde injection à 95%.
" On va laisser plus de gens qui seront en demi-immunité pendant plus de temps, mais on vaccinera plus de monde. C’est le choix qu’a fait le gouvernement, ce n’est pas forcément ce qu’auraient préféré les médecins. Les médecins auraient préférés rester à J21. "