Les parlementaires des Comores viennent d’attribuer les premiers lots maritimes en vue de la prospection pétrolière. A cette occasion, les observateurs ont découvert que le président des Comores avait intégré les fonds sous-marins de Mayotte.
Les trois premiers lots de prospection de ressources pétrolières ont été attribués, mercredi, par la commission parlementaire chargée d’examiner les dossiers de candidatures. Les sociétés kenyane Bahari Ressources Ltd (immatriculée à Jersey) et Safari Petroleum ont obtenu l'autorisation du parlement des Comores pour lancer leurs études sur trois blocs de 6.000 km2. Rien ne prouve encore, que les fonds sous-marins de l’archipel renferment de l’or noir, mais la probabilité est très élevée selon les nombreuses études effectuées ces dernières années.
Douze prétendants étaient sur cette première ligne de départ. Ils n’ont pas obtenu satisfaction, mais sont toujours en course pour les 37 autres blocs de prospections qui restent à attribuer.
Les Comores revendiquent toujours Mayotte
Le pétrole, synonyme de richesse, attise les appétits. Un observateur de la vie politique locale, remarquait la présence de tous élus dans l’hémicycle.
Trente députés ont fait le déplacement et ont voté en faveur des deux sociétés retenues. Un seul parlementaire s’est prononcé contre, il dénonçait l’opacité dans laquelle se sont déroulées les négociations.
Aucune goutte de cette manne financière n’a encore était extraite du sol, pourtant, ce pétrole est déjà source de conflits. Le chef de l'Etat, Ikililou Dhoinine, et son gouvernement signalaient : « Nous avons été soumis à de fortes pressions extérieures pour tenir le calendrier ».
L’espoir d’une soudaine richesse pour un pays vivant essentiellement grâce à l’argent envoyé par ses expatriés, a également relancé la question de Mayotte.
L’île hippocampe est devenue le 101ème département français en 2009, pourtant le 10 janvier 2014, par décret, le président comorien n’a pas hésité à inclure les eaux territoriales de Mayotte dans les lots à prospecter.
Douze prétendants étaient sur cette première ligne de départ. Ils n’ont pas obtenu satisfaction, mais sont toujours en course pour les 37 autres blocs de prospections qui restent à attribuer.
Les Comores revendiquent toujours Mayotte
Le pétrole, synonyme de richesse, attise les appétits. Un observateur de la vie politique locale, remarquait la présence de tous élus dans l’hémicycle.
Trente députés ont fait le déplacement et ont voté en faveur des deux sociétés retenues. Un seul parlementaire s’est prononcé contre, il dénonçait l’opacité dans laquelle se sont déroulées les négociations.
Aucune goutte de cette manne financière n’a encore était extraite du sol, pourtant, ce pétrole est déjà source de conflits. Le chef de l'Etat, Ikililou Dhoinine, et son gouvernement signalaient : « Nous avons été soumis à de fortes pressions extérieures pour tenir le calendrier ».
L’espoir d’une soudaine richesse pour un pays vivant essentiellement grâce à l’argent envoyé par ses expatriés, a également relancé la question de Mayotte.
L’île hippocampe est devenue le 101ème département français en 2009, pourtant le 10 janvier 2014, par décret, le président comorien n’a pas hésité à inclure les eaux territoriales de Mayotte dans les lots à prospecter.