Depuis le 10 mai, le personnel de l'aéroport Roland Garros fait l'objet d'une enquête épidémiologique. Un population à risque. A La Réunion, 70% des cas ont été importés. La Cellule Régionale Epidémiologique a donc été mandatée pour tester et interroger ces professionnels.
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Ils sont agents d'accueil, femmes de ménages ou encore agents d'escale et travaillent à l'aéroport Roland Garros. Dans ce contexte sanitaire, ils font partie des populations dites "à risque". C'est pourquoi l'ARS en partenariat avec la Cellule Régionale Epidémiologique a décidé de mener une première enquête sur ces personnels.
"On peut penser que ces populations soient davantage exposées. Donc, ça nous sert de "population sentinelle". Si ça ne circule pas dans ces populations là, on peut penser a fortiori que ça ne circulera pas dans d'autres popultions de La Réunion qui sont plus loin encore du risque d'exposition " afiirme Catherine Marimoutou, professeure de santé publique au CHU.
D'autant plus qu'à La Réunion, 70% des 436 cas comptabilisés au 11 mai sont des cas importés. Des malades arrivés par avion et qui ont donc transité par l’aéroport Roland Garros. L’aéroport étant un des seuls lieux d’échanges avec l’extérieur sur l’île.
Ainsi, depuis le 10 mai, des centaines d'employés intervenant dans la zone aéroportuaire sont interrogés et testés. L'ensemble des participants ont été tirés au sort. A la fin de cette enquête prévue le 15 mai, 300 des 700 professionnels auront contribué à cette opération.
Une enquête jugée toutefois, un peu trop tardive par certains, comme le déplore, cet assisstant en escale " on aurait dû être dépistés plus tôt parce que l'on est souvent au contact des passagers ".
Afin de mener à bien, cette vaste opération de dépistage des équipes mobiles de prélèvement, présentes sur le site de l’aéroport, et le laboratoire de biologie du CHU s'y sont associés. Comme Aurélie Abdhallah qui explique aux personnels la principale étape du dépistage, "on va introduire l'écouvillon dans une narine et on va tourner dans les deux sans, pendant une dizaine de secondes, ça peut faire mal, ça peut brûler, mais c'est rapide".
Ce type d’enquête sera effectué sur d’autres populations de l’île. A La Réunion, 14% des cas, soit 61 patients, sont des cas autochtones. Le mode de contamination d’une partie d’entre eux reste encore inconnu. Pour l’ARS, cela laisse suspecter une circulation à bas bruit du virus sur le territoire.
Durant les prochaines semaines, les enquêtes vont donc se poursuivre afin de suivre l’évolution du virus et de sa potentielle circulation. Plusieurs groupes de population en feront l’objet.
Le reportage de Réunion la 1ère :
"On peut penser que ces populations soient davantage exposées. Donc, ça nous sert de "population sentinelle". Si ça ne circule pas dans ces populations là, on peut penser a fortiori que ça ne circulera pas dans d'autres popultions de La Réunion qui sont plus loin encore du risque d'exposition " afiirme Catherine Marimoutou, professeure de santé publique au CHU.
D'autant plus qu'à La Réunion, 70% des 436 cas comptabilisés au 11 mai sont des cas importés. Des malades arrivés par avion et qui ont donc transité par l’aéroport Roland Garros. L’aéroport étant un des seuls lieux d’échanges avec l’extérieur sur l’île.
300 professionnels seront testés et interrogés
Ainsi, depuis le 10 mai, des centaines d'employés intervenant dans la zone aéroportuaire sont interrogés et testés. L'ensemble des participants ont été tirés au sort. A la fin de cette enquête prévue le 15 mai, 300 des 700 professionnels auront contribué à cette opération.
Une enquête jugée toutefois, un peu trop tardive par certains, comme le déplore, cet assisstant en escale " on aurait dû être dépistés plus tôt parce que l'on est souvent au contact des passagers ".
Afin de mener à bien, cette vaste opération de dépistage des équipes mobiles de prélèvement, présentes sur le site de l’aéroport, et le laboratoire de biologie du CHU s'y sont associés. Comme Aurélie Abdhallah qui explique aux personnels la principale étape du dépistage, "on va introduire l'écouvillon dans une narine et on va tourner dans les deux sans, pendant une dizaine de secondes, ça peut faire mal, ça peut brûler, mais c'est rapide".
14% de cas autochtones
Ce type d’enquête sera effectué sur d’autres populations de l’île. A La Réunion, 14% des cas, soit 61 patients, sont des cas autochtones. Le mode de contamination d’une partie d’entre eux reste encore inconnu. Pour l’ARS, cela laisse suspecter une circulation à bas bruit du virus sur le territoire.
Durant les prochaines semaines, les enquêtes vont donc se poursuivre afin de suivre l’évolution du virus et de sa potentielle circulation. Plusieurs groupes de population en feront l’objet.
Le reportage de Réunion la 1ère :