La lutte contre le dopage est un enjeu essentiel pour la santé des sportifs et pour une pratique respectueuse des valeurs du sport. Deux spécialistes de l’office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et de santé publique sont à La Réunion cette semaine.
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Le lieutenant-colonel Jérôme LACOUR, chef de division d’appui à la direction générale de la gendarmerie nationale, responsable de la cellule antidopage de OCLAESP, et Jean SAVARINO, professeur de sports du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports détaché auprès de l’OCLAESP participeront vendredi 16 septembre à la réunion annuelle de la commission régionale de lutte contre le trafic des substances et méthodes dopantes.
La Réunion est-elle touchée par le dopage sportif?
Cette pratique touche toutes les disciplines sportives. Les derniers chiffres communiqués par la DJSCS (direction de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale) datent de 2012. Sur 141 contrôles anti-dopage, 11 cas se sont révélés positifs. Notre île se classait au 7ème rang des régions françaises en termes de cas positifs et au premier rang des régions d’Outre-Mer.
Que risque un sportif qui prend un produit dopant?
Dans 55% de ces cas, la substance mise en cause est le zamal employé comme anti-stress ou anti-douleur. Les 45% restant : diurétiques, stimulants ou anabolisants.
les sportifs prennent d'abord des risques importants pour leur santé. Ils peuvent souffrir de roubles cardio-vasculaires, de lésions articulaires et tendineuses, de problèmes hépatiques, de troubles de l’attention, du sommeil ou encore d’état dépressif.
Autre conséquence : l’athlète reconnu coupable de dopage peut être interdit temporairement ou définitivement de participer aux compétitions et manifestations sportives. Il peut être puni d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 7 500 euros.
La commission régionale de lutte contre le trafic des substances et méthodes dopantes est co-présidée par le procureur du tribunal de grande instance de Saint-Pierre et le Préfet de La Réunion, cette instance est animée par le correspondant interrégional de lutte contre le dopage de la direction de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale de La Réunion. Elle est composée de représentants de plusieurs autorités administratives : gendarmerie, police nationale, direction régionale des douanes et droits indirects, direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi, direction régionale des finances publiques et agence régionale de santé de l’océan Indien.
La Réunion est-elle touchée par le dopage sportif?
Cette pratique touche toutes les disciplines sportives. Les derniers chiffres communiqués par la DJSCS (direction de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale) datent de 2012. Sur 141 contrôles anti-dopage, 11 cas se sont révélés positifs. Notre île se classait au 7ème rang des régions françaises en termes de cas positifs et au premier rang des régions d’Outre-Mer.
Que risque un sportif qui prend un produit dopant?
Dans 55% de ces cas, la substance mise en cause est le zamal employé comme anti-stress ou anti-douleur. Les 45% restant : diurétiques, stimulants ou anabolisants.
les sportifs prennent d'abord des risques importants pour leur santé. Ils peuvent souffrir de roubles cardio-vasculaires, de lésions articulaires et tendineuses, de problèmes hépatiques, de troubles de l’attention, du sommeil ou encore d’état dépressif.
Autre conséquence : l’athlète reconnu coupable de dopage peut être interdit temporairement ou définitivement de participer aux compétitions et manifestations sportives. Il peut être puni d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 7 500 euros.
La commission régionale de lutte contre le trafic des substances et méthodes dopantes est co-présidée par le procureur du tribunal de grande instance de Saint-Pierre et le Préfet de La Réunion, cette instance est animée par le correspondant interrégional de lutte contre le dopage de la direction de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale de La Réunion. Elle est composée de représentants de plusieurs autorités administratives : gendarmerie, police nationale, direction régionale des douanes et droits indirects, direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi, direction régionale des finances publiques et agence régionale de santé de l’océan Indien.