4ème édition de l’EndoMarch à La Réunion ce samedi 30 mars. Une journée pour sensibiliser à la lutte contre l’endométriose. Cette maladie n’est pas encore suffisamment connue, pourtant 1 femme sur 10 en souffre.
A Paris ou à La Réunion, les associations se mobilisent pour faire connaître l’endométriose. Ce samedi 30 mars, dans près de 60 capitales du monde, est organisée l’EndoMarch.
Maladie complexe, l’endométriose est surtout source de douleur. En se développant de façon anarchique, la muqueuse utérine s’installe en dehors de la cavité utérine, provoquant des troubles des systèmes gynécologiques, urinaires ou encore digestifs. Les conséquences au quotidien sont graves.
Les règles douloureuses et autres douleurs chroniques sont souvent banalisées, ainsi on constate un retard de diagnostic de près de 7 ans en moyenne, qui peut avoir des conséquences graves sur la santé des femmes.
Cécile a été diagnostiquée à l'âge de 22 ans. 8 ans après, elle doit toujours faire avec la maladie. Sufati Toumbou Dani et Florence Bouchou l'ont rencontré.
Parfois, quand le traitement médical est devenu insuffisant, ou arrive trop tard, la chirurgie devient nécessaire. Pour certaines femmes, l’ablation de l’utérus est parfois la seule solution.
4ème édition de l’EndoMarch à La Réunion
Dans notre ile, ça se passe au complexe sportif Casabona à Saint-Pierre. Un village santé y est installé. Le matin des conférences sont données pour sensibiliser et informer sur l’évolution de la lutte contre cette maladie gynécologique chronique. En début d’après-midi, une grande marche de 4 km passera par le centre-ville et le front de mer. Elle sera suivie d’un plateau artistique.Faire connaitre l’endométriose
On estime qu’une femme sur 10 souffre de cette maladie gynécologique, douloureuse et fortement invalidante. Depuis quelques années, le public en entend de plus en plus parler mais l’endométriose reste encore méconnue de trop nombreuses personnes.Maladie complexe, l’endométriose est surtout source de douleur. En se développant de façon anarchique, la muqueuse utérine s’installe en dehors de la cavité utérine, provoquant des troubles des systèmes gynécologiques, urinaires ou encore digestifs. Les conséquences au quotidien sont graves.
Diagnostiquer pour mieux traiter
Un diagnostic précoce est indispensable pour empêcher la maladie de progresser. Hélas, trop de femmes ne sont pas dépistées, souffrant d’un mal dont elles ne connaissent l’origine. On estime que 180 millions de femmes sont concernées dans le monde.Les règles douloureuses et autres douleurs chroniques sont souvent banalisées, ainsi on constate un retard de diagnostic de près de 7 ans en moyenne, qui peut avoir des conséquences graves sur la santé des femmes.
Cécile a été diagnostiquée à l'âge de 22 ans. 8 ans après, elle doit toujours faire avec la maladie. Sufati Toumbou Dani et Florence Bouchou l'ont rencontré.
Une maladie qui ne se guérit pas
Des traitements existent pourtant. Prise à temps, la maladie peut être contenue et ses effets limités voire stoppés, mais elle ne sera jamais guérie. Des traitements hormonaux sont ainsi proposés. Ils permettent de limiter l’évolution de la maladie en bloquant les règles, par exemple.Parfois, quand le traitement médical est devenu insuffisant, ou arrive trop tard, la chirurgie devient nécessaire. Pour certaines femmes, l’ablation de l’utérus est parfois la seule solution.