Les proches du jeune Miguel K. estiment qu’il reste encore des zones d’ombres sur les circonstances de sa mort. Le Dionysien de 18 ans est décédé à la suite d’une collision à moto avec une voiture de la brigade anti-criminalité en janvier dernier, dans les rampes de Saint-François.
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La douleur est toujours vive pour les proches de Miguel K. Ce jeune homme originaire des Camélias a perdu la vie après un accident survenu dans les rampes de Saint-François, le 10 janvier dernier. Celui-ci circulait à moto quand il est entré en collision avec une voiture de la brigade anti-criminalité de Saint-Denis.
Depuis le début, les proches et les amis de la victime parlent d’une "bavure policière". Réunis au sein du "Komité Miguel", ils réclament aujourd’hui "la vérité et la justice sur les causes réelles" de ce drame.
"Nous demandons la restitution du dossier médical jamais consulté, indiquent-ils. Nous demandons qu'un appel à témoins soit lancé et que les vidéos de surveillance de la station EDF soit accessible".
Le Komité Miguel réclame enfin la saisine d’un juge d'instruction pour faire toute la lumière sur cette affaire. Reste qu’aux yeux du parquet de Saint-Denis, les circonstances de ce drame sont claires.
Dès le lendemain de l’accident, le procureur Eric Tufféry avait indiqué que des images de vidéo-surveillance d'un particulier venaient conforter sans aucun doute possible la version des policiers de la brigade anti-criminalité.
Le jeune Miguel Kamini descendait les rampes à moto quand il a croisé la route d’un équipage de la brigade anti-criminalité de jour, à hauteur du site d'EDF. Selon les policiers, leur véhicule banalisé, dont le gyrophare était coupé, s'est immobilisé le long de la ligne médiane pour contrôler la moto qui était munie d’une fausse immatriculation car elle était volée.
Le jeune motard, qui ne portait pas de casque, aurait alors cherché à esquiver le véhicule de police, en essayant de passer par la gauche. C'est ainsi qu'il a percuté la partie avant droite de la voiture.
Une version qui ne convainc toujours pas les proches de Miguel Kamini. Dès le 16 janvier, une plainte avait été déposée par la famille.
"Je veux qu’une enquête soit faite sur l’accident de mon fils. Qu’on me dise vraiment ce qu’il s’est passé, confie Dominique Assama, la mère du jeune Miguel. Oui, il y a eu une course poursuite, mais qu’on ne me dise pas qu’il n’y a pas eu de course-poursuite et que c’est mon fils qui a foncé dedans. Par rapport à tout ce qu’on m’a dit, y compris au commissariat, il y a trop de versions".
Le syndicat Unité SGP Police FO n'a pas tardé à réagir. "Il y a une enquête en cours donc c'est l'enquête qui déterminera les causes du décès", répond Edwige Guesneux, la déléguée départementale.
Depuis le début, les proches et les amis de la victime parlent d’une "bavure policière". Réunis au sein du "Komité Miguel", ils réclament aujourd’hui "la vérité et la justice sur les causes réelles" de ce drame.
"Nous demandons la restitution du dossier médical jamais consulté, indiquent-ils. Nous demandons qu'un appel à témoins soit lancé et que les vidéos de surveillance de la station EDF soit accessible".
Le Komité Miguel réclame enfin la saisine d’un juge d'instruction pour faire toute la lumière sur cette affaire. Reste qu’aux yeux du parquet de Saint-Denis, les circonstances de ce drame sont claires.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
VS Komité Miguel
Dès le lendemain de l’accident, le procureur Eric Tufféry avait indiqué que des images de vidéo-surveillance d'un particulier venaient conforter sans aucun doute possible la version des policiers de la brigade anti-criminalité.
La version des policiers ne convainc pas la famille
Le jeune Miguel Kamini descendait les rampes à moto quand il a croisé la route d’un équipage de la brigade anti-criminalité de jour, à hauteur du site d'EDF. Selon les policiers, leur véhicule banalisé, dont le gyrophare était coupé, s'est immobilisé le long de la ligne médiane pour contrôler la moto qui était munie d’une fausse immatriculation car elle était volée.
Le jeune motard, qui ne portait pas de casque, aurait alors cherché à esquiver le véhicule de police, en essayant de passer par la gauche. C'est ainsi qu'il a percuté la partie avant droite de la voiture.
Une version qui ne convainc toujours pas les proches de Miguel Kamini. Dès le 16 janvier, une plainte avait été déposée par la famille.
"Je veux qu’une enquête soit faite sur l’accident de mon fils. Qu’on me dise vraiment ce qu’il s’est passé, confie Dominique Assama, la mère du jeune Miguel. Oui, il y a eu une course poursuite, mais qu’on ne me dise pas qu’il n’y a pas eu de course-poursuite et que c’est mon fils qui a foncé dedans. Par rapport à tout ce qu’on m’a dit, y compris au commissariat, il y a trop de versions".
Le syndicat Unité SGP Police FO n'a pas tardé à réagir. "Il y a une enquête en cours donc c'est l'enquête qui déterminera les causes du décès", répond Edwige Guesneux, la déléguée départementale.
Réaction Edwige Guesneux, déléguée du syndicat Unité SGP FO Police