C'est une série que les employés de la SPL Estival aimerait bien voir s’achever, celle qui joue avec leur avenir salarial. Le Plan de Sauvegarde de l'Emploi présenté par les dirigeants n’a pas convaincu la Direction de l’Economie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DEETS). La CIREST craint qu’une refonte sans prendre en compte l’équilibre financier de la structure n’entraîne la liquidation judiciaire.
La région Est menacée
Cette liquidation judiciaire entrainerait de facto la fin des emplois pour tous les salariés. La population du bassin Est ne disposerait plus de transport en commun pour desservir les communes de Sainte-Rose, Saint-Benoît, Bras-Panon, Saint-André, Salazie et la Plaine des Palmistes. Cela risque d’avoir un impact économique pour cette micro-région.
La CIREST appelle à une responsabilité collective de tous les acteurs
Pour les trois syndicats majoritaires, CGTR, FO et UR 974, à travers ce communiqué, la CIREST met la pression sur la DEETS qui doit rendre sa décision ce jour. Pourtant, dès le 30 avril 2021, une alerte pour abus de biens sociaux avait été lancée, ce qui a conduit à un audit organisationnel par le cabinet Signature publié un an plus tard. Ce sont des dysfonctionnements sur plusieurs années qui ont été démontrés, amenant des dérives financières et organisationnelles. Le rapport de la Cour des Comptes délibéré le 19 juin allait dans ce sens.
Une contre-proposition des syndicats majoritaires
Les syndicats majoritaires se sont appuyés sur ces deux rapports pour présenter une contre-proposition au Plans de Sauvegarde de l’Emploi présenté par la direction de la SPL ESTIVAL. Une offre plus chère de 35 000 euros qui n’a pas convaincu la CIREST.