Le spectre de la liquidation judiciaire pour les employés de la SPL Estival

En novembre dernier, dans l'Est, plusieurs lignes de bus n'étaient pas desservies en raison du mouvement de grève illimitée des salariés de la SPL Estival
Dans un communiqué, la CIREST réagit à la décision de la Direction de l’Economie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DEETS) de ne pas valider le Plan pour la Sauvegarde de l’Emploi que la communauté de communes de l’Est a présenté. Elle craint à terme la liquidation judiciaire de la structure. La DEETS doit rendre une nouvelle décision aujourd'hui.

C'est une série que les employés de la SPL Estival aimerait bien voir s’achever, celle qui joue avec leur avenir salarial. Le Plan de Sauvegarde de l'Emploi présenté par les dirigeants n’a pas convaincu la Direction de l’Economie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DEETS). La CIREST craint qu’une refonte sans prendre en compte l’équilibre financier de la structure n’entraîne la liquidation judiciaire. 

La région Est menacée

Cette liquidation judiciaire entrainerait de facto la fin des emplois pour tous les salariés. La population du bassin Est ne disposerait plus de transport en commun pour desservir les communes de Sainte-Rose, Saint-Benoît, Bras-Panon, Saint-André, Salazie et la Plaine des Palmistes. Cela risque d’avoir un impact économique pour cette micro-région.  

La CIREST appelle à une responsabilité collective de tous les acteurs

Pour les trois syndicats majoritaires, CGTR, FO et UR 974, à travers ce communiqué, la CIREST met la pression sur la DEETS qui doit rendre sa décision ce jour. Pourtant, dès le 30 avril 2021, une alerte pour abus de biens sociaux avait été lancée, ce qui a conduit à un audit organisationnel par le cabinet Signature publié un an plus tard. Ce sont des dysfonctionnements sur plusieurs années qui ont été démontrés, amenant des dérives financières et organisationnelles. Le rapport de la Cour des Comptes délibéré le 19 juin allait dans ce sens.

Une contre-proposition des syndicats majoritaires

Les syndicats majoritaires se sont appuyés sur ces deux rapports pour présenter une contre-proposition au Plans de Sauvegarde de l’Emploi présenté par la direction de la SPL ESTIVAL. Une offre plus chère de 35 000 euros qui n’a pas convaincu la CIREST.