Les prix des fruits et légumes péi flambent après le cyclone Garance, des contrôles sont réalisés

Les prix des tomates a fortement augmenté après le passage du cyclone Garance.
Après chaque cyclone, les prix des fruits et légumes s’envolent La rareté fait la cherté. Les dégâts dans les cultures créent en effet une pénurie de produit. Pourtant certains prix ne doivent pas bouger, ceux du Bouclier Qualité-Prix.

7 euros le kilo de tomates, 12 euros le kilo de chouchou, ou encore 4 euros le kilo de bringelle, les prix des fruits et légumes péi flambent après le passage du cyclone Garance. Après chaque gros événement climatique, c’est la même chose.

Pourtant, certains prix ne sont pas censés bouger. Ceux des produits inscrits au Bouclier Qualité-Prix sont en effet réglementés. Pour s’assurer que les distributeurs respectent bien ls prix de ce panier type, les services de l’Etat ont entamé des opérations de contrôle dans les magasins.

Regarder le reportage de Réunion la 1ère :

Contrôles renforcés des prix des produits du BQP après le cyclone Garance. ©Réunion la 1ère

 

Des contrôles renforcés sur les produits du BQP

Ce mercredi 12 mars, ils se sont rendus à Sainte-Marie. Dans le supermarché du quartier de Beauséjour, les prix des produits du BQP sont respectés.

En cette période post-cyclonique, la vigilance est portée sur la farine, l’huile, le sucre, le riz, la sauce tomate ou encore les bougies. Une liste de 20 produits a été définies pour des contrôles réalisés dans l’intégralité des points de distributions, qu’il s’agisse de magasins appartenant au dispositif BQP, des stations-services ou de petites épiceries.

Cyclone ou pas cyclone, il y a un engagement de tous les opérateurs pour que les prix des produits de première nécessité, que ce soit en alimentaire, en hygiène ou en entretien, soient à des prix contenus puisque le total ne doit jamais dépasser 348 euros.

Martine Le Cam, chef du service protection économique des consommateurs de la Deets Réunion

  

Des légumes trois fois plus chers

Des contrôles sont aussi réalisés sur les fruits et légumes frais, en magasin et au marché de gros. Des produits qui n’appartiennent pas au Bouclier Qualité-Prix. Ces opérations ont pour but de débusquer les hausses opportunistes.

La rareté justifie le prix, estime le directeur du magasin. Il achète ses légumes tous les jours, auprès de l’un de ses trois fournisseurs en fonction du meilleur prix. Sa marge est de 10% à 15% pour couvrir ses frais, dit-il.

Les stocks de tomates ou autres existaient parfois avant le cyclone, les prix en hausse sont-ils justifiés ? Pas d’anomalies majeures, indique Martine Le Cam. Elle rappelle que les prix sont libres.