Madagascar : un "kwassa-kwassa" en partance vers Mayotte arraisonné avec 17 passagers

Kwassa intercepté à Mayotte
Les "kwassa-kwassa" qui arrivent à Mayotte ne viennent pas uniquement d'Anjouan. Les gendarmes d'Ambanja, petite ville de la côte Nord-Ouest de Madagascar, ont arraisonné le canot à moteur qui devait les amener à Mayotte avec 17 passagers.
L'immigration clandestine est un véritable fléau à Mayotte. Chaque jour, les gendarmes maritimes interceptent des "kwassa-kwassa" en provenance d'Anjouan qui convoient des dizaines de candidats à l'exil. Ils s'entassent dans les bidonvilles de Mamoudzou quand ils ne sont pas reconduits vers les Comores. Des centaines d'enfants restent sur place et errent dans les rues du chef-lieu. 

Cette réalité si souvent décrite et qui fait l'objet de reportages tous les ans sur toutes les chaînes et dans toutes les langues ne découragent pas les candidats. La preuve avec ce coup de filet des gendarmes de Madagascar nous apprend Midi-Madagascar
 

Le bateau et son moteur ont été saisis


Samedi 22 août 2020, les militaires s'intéressent à 17 adultes et deux enfants. Le groupe attend avec ses bagages près de la plage d'Ampasimbary, une localité située sur la côte Ouest de Madagascar, quasiment en face de Nosy-Be. Interpellés, les suspects expliquent aux militaires qu'ils ont rendez-vous un canot à moteur pour se rendre à Mayotte. Ils ont versé au passeur, chacun, 14 millions d'ariary, soit 3 164 euros. Une fortune ! 

Inutile de préciser que leur projet a pris fin sur le champ. Les militaires se sont rendus au port d'Ankify à Ambanja pour appréhender le "convoyeur". Le canot et son moteur ont été saisis. 
Ce fait-divers éclaire d'un jour nouveau l'immigration qui arrive à Mayotte. 
Un bateau disparaît en mer
La marine malgache recherche depuis ce samedi 22 août 2020, un bateau qui se dirigeait en direction de Foulpointe, ville située le long de la côte Est au Nord de Tamatave. Le navire, baptisé Fagnole, est jaune et blanc. Le capitaine a signalé qu'il avait un problème de barre avant de disparaître des ondes et des radars. Le dernier contact date de samedi à 6 h 30 écrit Midi-Madagascar.