Un passager Comorien a semé un vent de panique à l'aéroport d'Ivato, dimanche matin. A sa descente d'avion, l'homme a été pris d'une quinte de toux. Il a été admis, en urgence, à l'hôpital au sein du service dédié à la lutte contre le coronavirus où les analyses se sont révèlées négatives.
"Le patient présentait des signes similaires au coronavirus, dont une toux et une importante fièvre, avant d'être admis à l'hôpital à Anosiala", explique le docteur Fidiniaina Randriatarafara, le chef du service. Si cette description aurait abouti inévitablement à une suspicion de grippe il y a un mois, aujourd'hui, ces symptômes sont suffisants pour provoquer une véritable psychose.
Depuis l'explosion de l'épidémie à Wuhan en Chine, le coronavirus est dans tous les esprits. De plus comment blâmer le profane, les symptômes infectieux liés au virus sont identiques à ceux de la grippe.
Dimanche matin, l'arrivée du malade à Ivato a provoqué un vrai mouvement de panique. Le personnel de l'aéroport s'est équipé de la tête aux pieds avant de s'occuper du malade. Un ambulancier a refusé de transporter le présumé infecté dans son ambulance, craignant que son véhicule soit placé en quarantaine si les tests s'avéraient positifs. Enfin, le vide a été fait autour du malade pour qu'il soit transporté en toute sécurité à l'hôpital. Une scène surréaliste qui se déroulait sous les yeux des passagers du même avion.
Finalement, les tests ont révélé que le patient souffrait d'une grippe sévère. Il est toujours hospitalisé et suivra un traitement adapté avant de repartir chez lui.
Dans la foulée, Christian Ntsay, Premier ministre, a rappelé que, pour l'instant, aucun cas de coronavirus n'a été détecté sur la Grande île. Cet incident donnera lieu à : "des améliorations et ajustements", a souligné le chef du gouvernement à L'Express de Madagascar.
Parallèlement, le ministère du Travail, de l'emploi, de la fonction publique et des lois sociales d'interdire l'entrée à Madagascar des travailleurs venant de Chine comme l'explique Ramampy Gisèle, la ministre, à Madagascar-Tribune : "À cause de la propagation du coronavirus, nous avons dû suspendre l’entrée de ces travailleurs venant de Chine".
Tous les ans, 500 Malgaches se rendent en Chine pour travailler dans les commerces de la province de Gangzhou. 500 ressortissants qui sont désormais bloqués en Chine du fait de l'annulation des vols d'Air Madagascar.
Depuis l'explosion de l'épidémie à Wuhan en Chine, le coronavirus est dans tous les esprits. De plus comment blâmer le profane, les symptômes infectieux liés au virus sont identiques à ceux de la grippe.
Une prise en charge à l'origine d'une psychose
Dimanche matin, l'arrivée du malade à Ivato a provoqué un vrai mouvement de panique. Le personnel de l'aéroport s'est équipé de la tête aux pieds avant de s'occuper du malade. Un ambulancier a refusé de transporter le présumé infecté dans son ambulance, craignant que son véhicule soit placé en quarantaine si les tests s'avéraient positifs. Enfin, le vide a été fait autour du malade pour qu'il soit transporté en toute sécurité à l'hôpital. Une scène surréaliste qui se déroulait sous les yeux des passagers du même avion.
Le patient restera à l'hôpital
Finalement, les tests ont révélé que le patient souffrait d'une grippe sévère. Il est toujours hospitalisé et suivra un traitement adapté avant de repartir chez lui.
Dans la foulée, Christian Ntsay, Premier ministre, a rappelé que, pour l'instant, aucun cas de coronavirus n'a été détecté sur la Grande île. Cet incident donnera lieu à : "des améliorations et ajustements", a souligné le chef du gouvernement à L'Express de Madagascar.
Madagascar ferme ses portes aux travailleurs Chinois
Parallèlement, le ministère du Travail, de l'emploi, de la fonction publique et des lois sociales d'interdire l'entrée à Madagascar des travailleurs venant de Chine comme l'explique Ramampy Gisèle, la ministre, à Madagascar-Tribune : "À cause de la propagation du coronavirus, nous avons dû suspendre l’entrée de ces travailleurs venant de Chine".
Tous les ans, 500 Malgaches se rendent en Chine pour travailler dans les commerces de la province de Gangzhou. 500 ressortissants qui sont désormais bloqués en Chine du fait de l'annulation des vols d'Air Madagascar.