Odhirathon : la moitié des Réunionnais sont concernés

Mobilisation ce week-end pour faire avancer la recherche. A La Réunion plus qu’ailleurs, la population est touchée par l’obésité, le diabète, l’hypertension ou l’insuffisance rénale chronique. Le facteur génétique serait en cause.
Odhir pour Obésité, diabète, hypertension et insuffisance rénale chronique. Ces maladies aux conséquences graves sont bien souvent liées aux problèmes de surpoids. A La Réunion près de 40% de la population est concernée, autant dire que le combat est important.

Depuis mercredi 6 septembre et jusqu’à ce soir, professionnels et bénévoles se mobilise pour la 2ème édition de l’Odhirathon. C’est évènement a été créé il y a deux ans pour soutenir la recherche et sensibiliser la population.

Le reportage de Céline Rolland.
©Réunion la 1ère
 

Comprendre pour changer le regard


Nicole Dambreville fait partie des personnalités mobilisées pour cette cause. Pour elle, ces maladies sont certes méconnues, mais le quotidien de ceux qui en souffrent l’est encore plus. Elle aimerait que le regard porté sur eux change, qu’ils n’aient plus à se cacher quand vient le moment de faire leur injection d’insuline ou que leur obésité ne les isole plus.
 

" La maladie, on ne l’a pas cherché, ce n’est pas notre faute, elle ne vient pas que par des conduites à risque, il y a autre chose. Et c’est là qu’est le travail de la recherche, parce qu’il u a une lueur d’espoir qui est en train de poindre. "  

 

Faire avancer la recherche


Comme elle, de nombreuses personnes participent à cet évènement. Des animations sont organisées à travers l’île pour qu’en toute convivialité, tous puissent y être sensibilisé. Ce dimanche 9 septembre, c’est à Saint-Leu que ça se passait. Danse, massage et vente de t-shirts sont proposés au public.
 
Chacun peut également y aller de son coup de pouce, en faisant un don par exemple. Un don qui servira à financer la recherche et ainsi approfondir la connaissance scientifique sur ces maladies chroniques. Un centre de recherche a ainsi été créé pour comprendre pourquoi il y a beaucoup plus de malades à La Réunion que dans l’hexagone. Selon Jean-Max Labonté, le président du comité d’organisation de l’Odhirathon, " un gène réunionnais a été isolé, susceptible d’entraîner la faiblesse du rein ".
 
En 2017, 100 000 euros avaient été récoltés. Les organisateurs espèrent bien sûr faire mieux cette année. Les dons peuvent se faire jusqu’à demain, lundi, via le site internet : Odhirathon.com.