Les représentants syndicaux FO, CFTC, UNSA santé des CHU du Nord et du Sud sont reçus par le préfet à 9h30, ce mardi. En attendant les grévistes ont installé des barrages filtrants devant les hôpitaux de Saint-Denis et Saint-Pierre.
Les réunions de la veille n’ont pas répondu aux attentes des grévistes. A 14 heures, François Maury, directeur de l’ARS OI s’est engagé à régulariser la situation des personnels contractuels. Des agents hospitaliers précaires dont les contrats d’un ou deux mois sont renouvelés en permanence, une pratique hors la loi… Normalement, sur ce point les responsables de l’ARS OI comme la direction des CHU acceptent d’intervenir. Un accord confirmé de vive voix par le patron du CHU à 18 heures à Saint-Paul devant les représentants syndicaux.
Le versement des fonds promis par l’Etat
En revanche, rien de concret concernant l’enveloppe globale attribuée aux CHU de La Réunion par l’Etat. Cette revendication est essentielle pour les représentants syndicaux. Sans argent, impossible de maintenir un service public hospitalier de « qualité »…
Sans parler de panacée, les crédits promis n’ont pas été versés d’où les difficultés rencontrées dans la gestion des établissements (Saint-Denis, Saint-Pierre, Cilaos, Saint-Louis, Saint-Joseph et Le Tampon) qui dépendent du CHU…
Les patients sont les premiers concernés
Cette problématique concerne en premier lieu le personnel, mais aussi les patients. Sans le budget nécessaire, les effectifs d’aides soignantes, d’infirmières et d’agents techniques diminuent. Si au début la surcharge de travail est absorbée, tant bien que mal, celle-ci devient avec le temps impossible à supporter.
Augmentation des arrêts maladies, des « burnout » et donc bouleversement permanent des tableaux de service avec le rappel régulier des agents qui sont censés être en vacances…
« A terme, il faut se dépêcher et donc passer moins de temps avec les patients », expliquent les grévistes.
Le versement des fonds promis par l’Etat
En revanche, rien de concret concernant l’enveloppe globale attribuée aux CHU de La Réunion par l’Etat. Cette revendication est essentielle pour les représentants syndicaux. Sans argent, impossible de maintenir un service public hospitalier de « qualité »…
Sans parler de panacée, les crédits promis n’ont pas été versés d’où les difficultés rencontrées dans la gestion des établissements (Saint-Denis, Saint-Pierre, Cilaos, Saint-Louis, Saint-Joseph et Le Tampon) qui dépendent du CHU…
Les patients sont les premiers concernés
Cette problématique concerne en premier lieu le personnel, mais aussi les patients. Sans le budget nécessaire, les effectifs d’aides soignantes, d’infirmières et d’agents techniques diminuent. Si au début la surcharge de travail est absorbée, tant bien que mal, celle-ci devient avec le temps impossible à supporter.
Augmentation des arrêts maladies, des « burnout » et donc bouleversement permanent des tableaux de service avec le rappel régulier des agents qui sont censés être en vacances…
« A terme, il faut se dépêcher et donc passer moins de temps avec les patients », expliquent les grévistes.