Sur le bord de mer de Champ Borne à Saint-André, le stade de foot a été transformé en station de dessalement de l’eau de mer par une équipe de la Sécurité Civile. Grâce à la technique de l’osmose inverse, l’eau est mise sous une pression de 60 à 65 bars et passe à travers douze membranes. Elles sont parsemées de trous large de 0.01 microns, soit 200 fois plus petits qu’un cheveu. Elles ne laissent passer que les molécules d’eau et certains minéraux.
Pour s’assurer de la qualité, des contrôles sont effectués tout au long du processus, des bassins tampons qui récupèrent l’eau brute venue de la mer, à la sortie des osmoseurs inverses, de la réserve tampon de 10 000 litres et enfin, à la sortie des 70 000 litres contenues dans les réserves souples avant la distribution.
Regardez le reportage de Réunion la 1ère :
Cette eau est destinée à la population en général qui peut venir s’alimenter directement sur site munie de leur contenant. Elle va également alimenter les écoles, en complément des 25 000 litres d’eau en bouteille acheminées depuis l’Hexagone par la Sécurité Civile. Elle a d'ores et déjà été utilisée pour l’alimentation du centre de dialyse de Saint-André.
Ce sont quatre machines qui ont été installées par la 1ère Unité d’Instruction et d’intervention de la sécurité civile basée à Nogent le Rotrou. Elles peuvent traiter jusqu’à 200 000 litres d’eau potable par jour. Lors des marées basses, l’eau de l’océan n’est pas pompée durant 5 heures, mais grâce aux deux bassins tampons le traitement peut se faire en travaillant 24h/24h.