Face à la sécheresse qui impacte durement sa commune depuis plusieurs semaines, le maire de Saint-André, Joé Bédier, a écrit au préfet Patrice Latron mercredi 22 janvier afin de solliciter la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle et de calamités agricoles.
Il demande également la mise en place d'un fonds spécial d'indemnisation "pour aider le tissu économique déjà éprouvé."
"Repenser les infrastructures"
Selon Joé Bédier, "cette crise révèle également la nécessité de repenser les infrastructures hydrauliques." La commune appelle à également à la mise en place d'"un plan d'urgence où l'Etat mettrait en demeure la collectivité compétente afin que les dossiers relatifs à l'augmentation des capacités de stockage, au renouvellement des réseaux les plus vétustes et l'interconnexion avec les sources d'approvisionnement en altitude, notamment avec celle de Sainte-Rose, soit prioritaire."
Et le maire de souhaiter "des investissements à hauteur de cette crise." "Dans le passé, plus de 3 milliards d'euros ont été engagés dans le basculement, aujourd'hui l'Est de l'île ne peut plus être laissé pour compte", conclut-il.