Le toit de la maison de la famille Minatchy est parti se poser sur une autre habitation. Les vents du cyclone Garance l’ont arraché et transportés sur plusieurs dizaines de mètres. La varangue et la toiture d’une autre construction ont été abîmées au passage.
Le vent a commencé à 9h. A 9h30, le toit s’est soulevé sans bruit. Il est parti chez le voisin à 50 mètres, et il a abîmé le toit du voisin, cassé le poteau et commencé à abimer la voiture de sa femme, et le toit s’est posé sur la maison de sa maman.
Judicaël Minatchy, bénédictin sinistré du cyclone Garance
La maison des Minatchy se trouve Cité Cardinal, dans le quartier de Bourbier-les-Hauts, à Saint-Benoît. La commune est l’une des plus touché par le cyclone Garance. Dans cette région les rafales de vent ont atteint les 200 km/h, jusqu’à 240 km/h par endroit même.
Regarder le reportage de Réunion la 1ère :
Le propriétaire parle de malfaçon
Depuis le vendredi 28 février dernier, l’étage de la maison des Minatchy, qui abritait les chambres, est à ciel ouvert. Pour Judicaël Minatchy, il y a malfaçon dans la construction du toit. Il en veut pour preuve les éléments permettant la fixation de la charpente aux murs de l’habitation, et s’interroge sur la solidité des vis utilisées.
Aujourd’hui je me pose la question s’il faut encore faire confiance aux constructeurs ?
Judicaël Minatchy, bénédictin sinistré du cyclone Garance
Il parle de dépôt de plainte avant de passer à l’assurance. Son constructeur a fermé son entreprise depuis, mais la charpente avait été sous-traitée.
Toute la toiture est à refaire
Les murs sont toujours là, Judicaël Minatchy espère donc pourvoir reconstruire une charpente dessus, " mieux ".
On va prendre notre temps, en espérant que l’assurance et l’Etat nous aident pour remonter un peu la pente, parce que là c’est le néant.
Judicaël Minatchy, bénédictin sinistré du cyclone Garance
S’il veut prendre son temps, il est conscient qu’il y a tout de même urgence pour ne pas laisser sa maison à nue se dégrader. Dans les prochains jours, il couvrira au moyen de bâches et de matériaux comme il peut, grâce à l’aide de ses proches.
En attendant la remise en état de son logement, la famille Minatchy habite la maison de la mère de Judicaël, à Saint-Benoît.