Un commerçant de Saint-Denis et ses complices présumés comparaissaient aujourd’hui devant la justice pour suspicion de proxénétisme aggravé. Le tribunal correctionnel de Saint-Denis a condamné Salim Rangila à 4 ans de prison.
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Ils devaient être jugés le 7 mars dernier, Salim Rangila et ses complices ont été fixés sur leur sort cet après-midi. Le commerçant-proxénète, condamné à 48 mois, retournera en prison. Son fils, un de ses complices présumé, a été relaxé. Les deux autres protagonistes, les ex-policiers écopent de 6 à 18 mois de prison avec sursis.
Le proxénète présumé et son fils étaient accusés d’avoir loué leurs appartements dans le quartier de Saint-Jacques à Saint-Denis à des prostituées. D’après les faits qui s'étaient déroulés de 2014 à 2017, ces femmes d'origine malgache avaient entretenu des relations suivies avec deux ex-policiers.
Depuis sa mise en examen le 15 février 2018, le commerçant de 62 ans, déjà connu de la justice pour des faits d’agression sexuelle et d’escroquerie, était placé en détention provisoire. Les autres personnes impliquées dans cette affaire, les complices présumés, étaient sous contrôles judiciaires et comparaissaient libres.
Ce matin, le procureur avait requis 4 ans de prison et le maintien en détention de Salim Rangila, un an de prison avec sursis à l’encontre de son fils, et enfin 8 et 18 mois avec sursis pour les deux ex-policiers.
Le procureur avait également réclamé la privation des droits civiques pendant 5 ans pour l'ensemble des personnes impliquées dans cette affaire.
Le reportage de Nathalie Rougeau et Alexandra Pech :
Des ex-policiers impliqués
Le proxénète présumé et son fils étaient accusés d’avoir loué leurs appartements dans le quartier de Saint-Jacques à Saint-Denis à des prostituées. D’après les faits qui s'étaient déroulés de 2014 à 2017, ces femmes d'origine malgache avaient entretenu des relations suivies avec deux ex-policiers.
Depuis sa mise en examen le 15 février 2018, le commerçant de 62 ans, déjà connu de la justice pour des faits d’agression sexuelle et d’escroquerie, était placé en détention provisoire. Les autres personnes impliquées dans cette affaire, les complices présumés, étaient sous contrôles judiciaires et comparaissaient libres.
Ce matin, le procureur avait requis 4 ans de prison et le maintien en détention de Salim Rangila, un an de prison avec sursis à l’encontre de son fils, et enfin 8 et 18 mois avec sursis pour les deux ex-policiers.
Le procureur avait également réclamé la privation des droits civiques pendant 5 ans pour l'ensemble des personnes impliquées dans cette affaire.
Le reportage de Nathalie Rougeau et Alexandra Pech :