Les ventes des voitures électriques chutent de moitié à La Réunion, "l'octroi de mer vert" ne va pas aider alertent les professionnels

Voitures électriques
Les ventes des voitures électriques baissent de 47% en janvier 2025 à La Réunion. La mise en place de "l'octroi de mer vert" le 1er mars inquiètent les professionnels du secteur. Certains modèles de véhicules auront 24,5% de taxe.

Les concessionnaires sont inquiets, le marché des voitures électriques est en chute libre. Les professionnels craignent que la situation ne s'aggrave, avec la msie en place de la nouvelle taxe appelée "octroi de mer vert"  le 1er mars. 

Regardez le reportage de Réunion la 1ère : 

Les ventes de voitures électriques chutent de moitié à La Réunion

Moins 47% de vente 

Le marché des voitures électriques est en crise et ce n'est pas prêt de s'arranger. Les ventes ont baissé de 22% en 2024 et la mise en place de "l'octroi de mer vert" le 1er mars prochain, ne va pas aider le secteur. Jusqu'ici l'octroi de mer est à 0% pour les véhicules électriques. 

En janvier 2025, le marché de l'électrique est à - 47%, cette tendance à la baisse continue.

"La situation est inquiétante, alors que le bonus de l'Etat a été au plus haut sur 2024 et que l'octroi de mer était à 0%", alerte Philippe Alexandre Rebboah, présidenct du Syndicat de l'Importation et du Commerce de La Réunion.

Octroi de mer vert

A partir du 1er mars, un "octroi de mer vert" fera son apparition. "On sera potentiellement à 24,5% de taxe et certains imaginent que ça va permettre au secteur automobile de sortir d'une crise qui dure depuis de très nombreuses années sur le territoire ?", déplore t le président du SICR. 

Dès la mise en place de "l'octroi de mer vert", le taux à 0% ne concernera que les voitures de moins de 150 chevaux. Il y aura une taxe de 8% sur les modèles de moins de 250 chevaux, 14,5% pour les moins de 400 chevaux et 24,5% de taxe pour les modèles de plus de 400 chevaux.

Jusqu'à 25 000 auros d'augmentation

L'introduction de cette taxe va engendrer une inflation.

Sur certains produits, il faut s'attendre à une augmentation allant jusqu'à 25 000 euros.

Philippe Alexandre Rebboah, président du SICR

Le président du syndicat des importations estime que cela va à l'encontre de la transition énergétique. "On veut des véhicules propres, hybrides, thermiques ? Rien n'est clair car on a le sentiment qu'aujourd'hui c'est taxer pour taxer, plutôt que d'avoir une vraie stratégie sur le territoire", poursuit Alexandre Philippe Reboah. 

Le conseil régional justifie cette taxe qui répond "à des objectifs de développement durable". Les professionnels souhaitent que la Région revoit la copie, ils demandent à rencontrer sa présidente.