" On a plus de 80% du matériel qui est hors service ". Au Roland-Garros, restaurant emblématique du Barachois, à Saint-Denis, les pertes sont immenses. Lors du passage du cyclone Garance, l’établissement a été submergé par les eaux.
Dix jours après la catastrophe, la brasserie est toujours fermée. Les salariés s’activent pour une réouverture la plus rapide possible.
Il y a énormément de travail. On a été complètement inondé sur toute la partie sous-sol qui abrite nos cuisines.
Sébastien Martina, chef du restaurant Roland-Garros à Saint-Denis
Chiffrer les pertes
La partie administrative et les sanitaires clients ont été inondés, avec près de 70 cm d’eau. L’ensemble du restaurant a été recouvert de près de 10 cm de boue. Le matériel de cuisine et informatique ont été touchés.
L’heure est désormais au chiffrage, entre les pertes de denrées alimentaires, de matériels et le chômage pour les salariés. Un moment difficile pour tous.
Un mois de fermeture minimum pour l’hôtel Le Radisson
Juste à côté, l’hôtel Le Radisson n’a pas été épargné non plus. Le sous-sol a été envahi par 1,80 m d’eau. La réouverture n’est pas prévue avant le 1er avril, bien plus tard encore pour la partie restauration.
Les responsables estiment leurs pertes entre 800 000 et 900 000 euros.
L’Etat doit prendre en charge les pertes d’exploitation pour l’UMIH
Avec l’arrêté de catastrophe naturelle, les assurances vont pouvoir très rapidement expertiser et évaluer les dommages. Il appartiendra aux entreprises de mettre en route les travaux nécessaires pour réparer les dégâts subis, indique Patrick Serveaux, président de l’Union des Métiers et Industrie de l’Hôtellerie.
Pour la perte d’exploitation, il attend de l’Etat qu’il prenne en charge les pertes d’exploitation pour les établissements contraints à la fermeture, comme le Radisson.
Enfin, il faudra mettre en place l’activité partielle pour les salariés qui ne sont pas au travail, indique le président de l’UMIH.
On attend de l’Etat que ces entreprises puissent être accompagnées pour pouvoir reprendre très rapidement leurs activités normales.
Patrick Serveaux, président de l’UMIH