Retour à la normale au collège Lucet Langenier de Quartier Français

Les collégiens reprennent le chemin du collège après l'intrusion d'un individu intervenue vendredi midi.
Ce lundi matin, les élèves du collège Lucet Langenier à Quartier Français ont pu bénéficier d’une cellule d’écoute psychologique, suite à l’intrusion vendredi dernier d’un individu dans l’enceinte de l’établissement. Le déclenchement du protocole de mise en sécurité des collégiens et du personnel a entraîné des situations de stress chez certains.

Comme chaque matin, la police municipale de Sainte-Suzanne est présente devant le collège Lucet Langenier de Quartier Français, comme devant chaque établissement scolaire de la commune. Une présence qui rassure particulièrement les collégiens et le personnel à la suite de l’incident intervenu vendredi dernier à la pause méridienne.

 

Regardez le reportage de Réunion la 1ère :

Les cours ont repris au collège Lucet Langenier de Sainte-Suzanne après l'intrusion d'un individu

 

Un individu perturbé 

Un individu a pénétré l’enceinte scolaire. Le protocole de mise en sécurité des élèves et du personnel a été déclenché par le principal. Cela consiste au confinement de tout le monde dans des salles comme la cantine, le centre de documentation et d’information ou encore la permanence, le temps que les forces de l’ordre puisse interpeller l’intrus. Selon certains élèves, l’homme, non armé, était perturbé.

Le collège Lucet Langenier à Quartier Français, Sainte-Marie.

Des enfants stressés par l'intrusion

Kenji a vu l'individu en salle de sport. Il ne semblait pas être dans un état normal. Il lui a demandé son téléphone. “Tout le monde a couru” raconte-t-il.  J’ai eu une crise de panique avec une autre camarade, j’étais stressé, je ne pouvait plus marcher”. Il a dû être transféré à l’hôpital à Saint-Benoît. Ce matin encore il reste nerveux par rapport à ce qu’il a vécu. 

Eva a elle vu les portes de la cantine se refermer juste derrière elle. Sur le moment, elle n'a pas compris, jusqu’à ce qu’un surveillant lui explique la situation. “Au début je n’étais pas trop choquée mais j’ai commencé à voir les amies pleurer autour de moi” poursuit-elle. “Moi je n’ai pas eu peur”. 

Une cellule d'écoute pour la journée

Une cellule d’écoutes psychologique a été mise en place pour la journée. En cas de nécessité, les personnes choquées pourront être prises en charge ces prochains jours.