Le chantier d’exploitation de l’ONF de Terre Plate à Salazie est à l’arrêt. Un bûcheron employé par un prestataire bloque l’entrée du site, ne percevant plus de salaires depuis le mois de juin dernier. La filière bois de cryptomeria pourrait être impactée.
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La filière bois de cryptomeria pourrait bien se retrouver à l’arrêt. Le chantier d’exploitation de Terre Rouge, situé à Salazie, est en effet à l’arrêt depuis 3 jours. Le site fournit en effet près de la moitié de la production locale.
Depuis mercredi, un bûcheron, employé par un prestataire de l’ONF, bloque l’entrée du site car il n’a pas été payé depuis le mois de juin 2018. L’affaire est actuellement en cours devant les Prud’hommes.
L’homme n’est pas le seul dans cette situation, avec son collègue, ils ont en effet cessé le travail depuis le mois d’août, en attendant le paiement de leurs salaires. Faute de revenus, le père de 3 enfants n’arrive plus à subvenir aux besoins de sa famille.
Difficile pour l’ONF de se positionner dans cette affaire, puisqu’il s’agit d’un conflit privé. L’ONF a simplement commandé la prestation à l’employeur des bûcherons. L’arrêt du chantier peut cependant avoir d’importantes conséquences.
Si le travail ne reprend pas, les stocks déjà constitués pourraient être épuisés d’ici avril ou mai. La filière bois de cryptomeria subirait alors un trou de production, explique Sylvain Léonard, le directeur régional de l’ONF.
Le reportage de Delphine Poudroux et Marie-Ange Frassati.
Des bûcherons sans salaire
Depuis mercredi, un bûcheron, employé par un prestataire de l’ONF, bloque l’entrée du site car il n’a pas été payé depuis le mois de juin 2018. L’affaire est actuellement en cours devant les Prud’hommes.
L’homme n’est pas le seul dans cette situation, avec son collègue, ils ont en effet cessé le travail depuis le mois d’août, en attendant le paiement de leurs salaires. Faute de revenus, le père de 3 enfants n’arrive plus à subvenir aux besoins de sa famille.
La filière bois de cryptomeria locale impactée ?
Difficile pour l’ONF de se positionner dans cette affaire, puisqu’il s’agit d’un conflit privé. L’ONF a simplement commandé la prestation à l’employeur des bûcherons. L’arrêt du chantier peut cependant avoir d’importantes conséquences.
Si le travail ne reprend pas, les stocks déjà constitués pourraient être épuisés d’ici avril ou mai. La filière bois de cryptomeria subirait alors un trou de production, explique Sylvain Léonard, le directeur régional de l’ONF.
Le reportage de Delphine Poudroux et Marie-Ange Frassati.