Les agriculteurs ne sont pas les seuls à subir les conséquences économiques de la sécheresse. Plusieurs activités touristiques deviennent aussi compliquées. Elles doivent donc s’adapter.
C’est le cas des activités en eaux-vives, comme le canyoning et le rafting. Dans l’Est, les professionnels du secteur ont dû réduire le nombre de sorties, se limitant à une par jour au lieu de deux.
Les lâchers d’eau d’EDF pour continuer à travailler
Les clubs utilisent les lâchers d’eau du barrage de Takamaka sur la Rivière des Marsouins pour pouvoir fonctionner. Ils travaillent pour cela en partenariat avec EDF et l’IRT, explique Tillman Bouvet, moniteur de rafting.
Chaque jour, EDF lâche de l’eau à 4h du matin pour permettre la production d’électricité. Il faut environ 5h30 pour que l’eau arrive jusqu’au début du parcours, explique Pierrick Septembre, gérant d’un club d’activités aquatiques. Les clients se présentent donc à 8h30 pour se préparer et peuvent ensuite commencer la descente vers 9h30, explique-til.
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S’adapter au manque d’eau
Avant cela, on était dans une période où il pleuvait un peu plus, du coup on n’avait pas besoin des lâchers d’eau. Le débit naturel de la rivière était suffisant pour qu’on puisse descendre avec nos embarcations.
Tillman Bouvet, moniteur de rafting
A l’heure actuelle, la rivière atteint un niveau moyen de 30 cm. Les lâchers d’eau apportent 20 cm supplémentaires. " Ce n’est pas énorme mais c’est presque le double ", se satisfait le moniteur de rafting. L’an dernier à la même période, il naviguait sur 90 cm d’eau.
En attendant la pluie
Certains professionnels tentent de négocier avec EDF et l’IRT pour avoir deux petits lâchers d’eau quotidiens contre un unique le matin actuellement. Avec une seule sortie au lieu de deux, les clubs enregistrent un manque à gagner, mais " l’an dernier à la même période on avait eu le cyclone, on avait été totalement à l’arrêt ", précise Pierrick Septembre.
Les professionnels attendent désormais " vivement qu’il pleuve pour travailler sans dépendre d’EDF ".