Nassimah Dindar devait être jugée ce matin au tribunal correctionnel de Saint-Denis pour des faits présumés de prise illégale d'intérêts liés à l’embauche d’une femme de ménage et d’un jardinier au SDIS, mais le procès a été renvoyé au 5 mars 2021.
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Les magistrats du tribunal correctionnel de Saint-Denis ont accepté ce matin de renvoyer le procès de Nassimah Dindar, comme plaidé par les avocats de l’élue, Mes Normane Omarjee et Djalil Gangate.
Une affaire dans laquelle il est reproché à l’élue d’être intervenue dans l’embauche au Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de sa femme de ménage et d’un jardinier, sans passer par le circuit normal des recrutements, à l’époque où elle était la présidente du conseil d’administration de la structure. Soit des faits présumés de prise illégale d’intérêts.
Ci-dessous l'interview de Me Djalil Gangate
Premier argument avancé par les avocats de Nassimah Dindar à Champ Fleuri : l’élue a fait un appel à un troisième conseil qui doit lui venir de l’Hexagone, Me Luc Brossollet. D’où le délai demandé pour lui laisser le temps de prendre connaissance du dossier et de préparer sa défense.
Par ailleurs, les avocats de Nassimah Dindar attendent une réponse de la Cour de cassation pour leur demande de dépaysement. Pour rappel, ils veulent que le procès ait lieu en métropole car ils estiment que les débats ne pourraient pas avoir lieu sereinement dans l’île étant donné la médiatisation d’autres affaires visant l’élue et notamment celle de sa villa du Bas-de-La-Rivière.
Les avocats de l’élue mettent surtout en avant le passif de l’affaire du foyer de Terre-Rouge qui s’est soldée par une relaxe en appel en 2017, et un pourvoi en cassation formulé par le parquet général mais finalement rejeté.
"Cette relaxe de la cour d'appel a eu des conséquences certaines au sein de l'institution judiciaire : dans son pourvoi, le parquet a pointé du doigt des erreurs, aussi bien sur la forme que sur le fond. Et nous ce que l'on souhaite, c'est la sérénité des débats", défend Me Normane Omarjee.
Faut-il voir à travers ces demandes une quelconque manœuvre dilatoire ? Pas du tout, répond Me Omarjee. "Il ne s’agit en aucun cas d’une volonté d’échapper à la justice parce que nous demandons évidemment à être jugé et comme nous l’avons déjà dit, ce dossier ne nous inquiète pas outre-mesure. Nous sommes là simplement pour faire valoir des dispositions du Code de procédure pénale".
Une affaire dans laquelle il est reproché à l’élue d’être intervenue dans l’embauche au Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de sa femme de ménage et d’un jardinier, sans passer par le circuit normal des recrutements, à l’époque où elle était la présidente du conseil d’administration de la structure. Soit des faits présumés de prise illégale d’intérêts.
Ci-dessous l'interview de Me Djalil Gangate
Premier argument avancé par les avocats de Nassimah Dindar à Champ Fleuri : l’élue a fait un appel à un troisième conseil qui doit lui venir de l’Hexagone, Me Luc Brossollet. D’où le délai demandé pour lui laisser le temps de prendre connaissance du dossier et de préparer sa défense.
Par ailleurs, les avocats de Nassimah Dindar attendent une réponse de la Cour de cassation pour leur demande de dépaysement. Pour rappel, ils veulent que le procès ait lieu en métropole car ils estiment que les débats ne pourraient pas avoir lieu sereinement dans l’île étant donné la médiatisation d’autres affaires visant l’élue et notamment celle de sa villa du Bas-de-La-Rivière.
Pour "la sérénité des débats"
Les avocats de l’élue mettent surtout en avant le passif de l’affaire du foyer de Terre-Rouge qui s’est soldée par une relaxe en appel en 2017, et un pourvoi en cassation formulé par le parquet général mais finalement rejeté.
"Cette relaxe de la cour d'appel a eu des conséquences certaines au sein de l'institution judiciaire : dans son pourvoi, le parquet a pointé du doigt des erreurs, aussi bien sur la forme que sur le fond. Et nous ce que l'on souhaite, c'est la sérénité des débats", défend Me Normane Omarjee.
L'interview de Me Normane Omarjee sur la demande le dépaysement du procès de Nassimah Dindar
Faut-il voir à travers ces demandes une quelconque manœuvre dilatoire ? Pas du tout, répond Me Omarjee. "Il ne s’agit en aucun cas d’une volonté d’échapper à la justice parce que nous demandons évidemment à être jugé et comme nous l’avons déjà dit, ce dossier ne nous inquiète pas outre-mesure. Nous sommes là simplement pour faire valoir des dispositions du Code de procédure pénale".