Miel Vert 2025 : les plus beaux cabris de l'île présentés lors du traditionnel concours

Cela fait déjà une vingtaine d'années que le concours de cabris de race se déroule lors de Miel Vert. Organisé par l'Association de diffusion et promotion de l'élevage des cabris de race (ADPECR) avec l'association BOER, il a présenté plus de 150 caprins dans 17 catégories différentes ce samedi 11 janvier 2025. 

Sous les yeux du public et des passionnés de cabris et chèvres, les stars de chaque catégorie ont été examinées avec soin, afin que les plus beaux specimens soient primés. Débuté en milieu de matinée, le concours a occupé une bonne partie de la journée de ce samedi sous le grand chapiteau de la manifestation. 

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Qu'est-ce qu'une belle chèvre ?

Parmi les éleveurs qui exposaient fièrement leurs animaux, Roberto Bègue. Il élève des cabris depuis une vingtaine d'années au Tampon, et a participé à maintes reprises au concours des plus beaux cabris. Il l'a aussi remporté plusieurs fois. Cette année, il est venu avec deux chèvres.

Il s'agit de regarder leur taille et leur longueur, voir si elles ont "un long cou et une tête bien arrondie". Tels sont les critères de beauté d'une belle chèvre, explique Roberto Bègue.

Niveau de plus en plus élevé 

Un des doyens de la profession, Geslin Hoareau, est lui aussi présent parmi la quinzaine d'éleveurs participant au concours. Des chèvres, il en élève depuis qu'il a 10 ans, se remémore-t-il. A 60 ans désormais, il est satisfait de voir la relève.

Frédéric Vienne, président de la Chambre d'agriculture, n'est pas peu fier de voir cette nouvelle génération, passionnée, s'investir dans la filière caprine. "L'avenir est assuré, et le niveau de plus en plus élevé", constate-t-il en félicitant les éleveurs primés, parfois très jeunes. 

"Le niveau la beaucoup évolué avec l'accompagnement de la Chambre d'agriculture pour le développement de la qualité des cheptels. Nou voit la passion des éleveurs et surtout des très jeunes éleveurs". 

Frédéric Vienne, président de la Chambre d'agriculture

Jean-Yves Quinquis, président de l'Association de diffusion et promotion de l'élevage des cabris de race (ADPECR) souligne lui aussi avoir vu "l'évolution d'année en année" de la qualité des bêtes présentées au concours.

800 éleveurs de cabris

Derrière ces chèvres et cabris de plus en plus compétitifs, il y a aussi le travail et la passion des éleveurs qui, au sein de l'association, s'échangent leurs plus belles bêtes pour la reproduction. 

A La Réunion, environ 800 éleveurs de cabris sont comptabilisés, avec un cheptel moyen d'une vingtaine de têtes. La chèvre est l'un des animaux qui ont été introduits à La Réunion au tout début du peuplement de l'île. Des importations avaient cours entre 1986 et 2003, notamment d'Afrique du Sud, dont viennent deux races à viande des plus appréciées ici, le Boer et le Kalahari.

Malgré la présence d'une petite filière locale, la viande de cabris, en revanche, continue d'être importée à La Réunion, notamment de Nouvelle-Zélande.