Les faits remontent à samedi 9 avril. Derrick Mondika, un Guyanais de 23 ans a été retrouvé très grièvement brûle dans le hall d'un immeuble de Rouen. Trois individus ont été interpellés. Ils auraient incendié les vêtements de la victime lors d'une rixe.
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Depuis la nuit de samedi à dimanche, Derrick Mondika est entre la vie et la mort. Hospitalisé dans un hôpital de la région parisienne spécialisé dans le traitement des grands brûlés, le Guyanais de 23 ans a le corps brûlé à 90%. Il a été placé dans un coma artificiel et les enquêteurs n'ont pas encore pu l'entendre.
Comme le rapporte France 3 Normandie, trois individus ont été interpellés dans la nuit de mardi à mercredi. A l'issue de leurs gardes à vue, les trois suspects ont été déférés ce jeudi en vue d'une ouverture d'information et de leur présentation devant un juge d'instruction.
Pour une personne, considérée comme l’auteur principal des faits, le parquet a retenu la qualification « d‘actes de torture et de barbarie aggravés par la préméditation ou un guet-apens ». La peine encourue pour ce crime est de 20 années de réclusion.
Les deux autres mis-en-cause sont poursuivis pour « non-obstacle à la commission d'un crime ou d'un délit dangereux pour les personnes », un délit puni de cinq ans d'emprisonnement.
Les trois protagonistes seront placés en détention provisoire.
Brûlé dans un hall d'immeuble
C'est une rixe dans le hall d'un immeuble de Rouen (Seine-Maritime) qui serait à l'origine du drame. Samedi soir, les habitants de l'immeuble ont entendu des bruits suspects dans les parties communes. Puis un début d'incendie s'est déclaré. Alertés, les pompiers ont découvert sur place Derrick Mondika, grièvement brûlé. Au sous-sol de l'immeuble, il y avait des vêtements et une forte odeur d'essence.Reportage de France 3 Normandie
Regardez le reportage sur place de France 3 Normandie :
Trois interpellations
Comme le rapporte France 3 Normandie, trois individus ont été interpellés dans la nuit de mardi à mercredi. A l'issue de leurs gardes à vue, les trois suspects ont été déférés ce jeudi en vue d'une ouverture d'information et de leur présentation devant un juge d'instruction.Pour une personne, considérée comme l’auteur principal des faits, le parquet a retenu la qualification « d‘actes de torture et de barbarie aggravés par la préméditation ou un guet-apens ». La peine encourue pour ce crime est de 20 années de réclusion.
Les deux autres mis-en-cause sont poursuivis pour « non-obstacle à la commission d'un crime ou d'un délit dangereux pour les personnes », un délit puni de cinq ans d'emprisonnement.
Les trois protagonistes seront placés en détention provisoire.