En 2011, le Polynésien a fondé Make Sense, une plateforme sur internet qui permet de mettre en relation des citoyens bénévoles et des entrepreneurs sociaux. L'objectif : résoudre les défis du siècle à venir dans le monde entier, du gaspillage alimentaire à la réinsertion des personnes fragiles.
Sac à dos, skate à la main, cheveux mi-longs, Christian Vanizette passerait presque inaperçu parmi la vingtaine de jeunes trentenaires parisiens qui pianotent sur leur ordinateur. C'est dans ce grand openspace de Bastille où flotte une douce odeur de café que le Polynésien a installé MakeSense il y a quelques mois. L'homme de 28 ans est chez lui. En maître des lieux, il salue ses collaborateurs un a un. En passant, sur un mur, il colle un post-it, une nouvelle invention pour changer le monde. "Il a mille idées à la minute", sourit Chloé, qui travaille avec lui.
Au fil des années, Christian Vanizette a élargi les champs d'activités de MakeSense. À Dakar au Sénégal, il a créé le "Sense Campus", un programme bachelor. Il a aussi mis en place Sensecube, un incubateur social qui accompagne au quotidien des projets sélectionnés par lui et son équipe.
Dans les années à venir, le Polynésien voit sa plateforme continuer à se développer, car, "de plus en plus de jeunes veulent sauver la planète" et apporter des réponses à des enjeux sociaux et environnementaux pressants.
New look old longboard ! Changing life kn 2016 ! https://t.co/LyslH0R5JU
— Christian Vanizette (@Coconutsurfing) 17 janvier 2016
20 000 bénévoles dans le monde entier
Car Christian Vanizette s'est donné l'objectif de réduire les inégalités entre les Hommes. En 2011, après un voyage révélateur en Asie, il décide de créer MakeSense. Sur internet, la plateforme met en relation des citoyens bénévoles et des entrepreneurs sociaux. Aujourd'hui, elle compte plus de 20 000 bénévoles répartis dans 100 communautés locales à travers le monde, de Mexico à Manille. Il a permis à 800 entrepreneurs sociaux de développer leurs projets. Fin 2015, il décrochait une bourse de Google en terminant finaliste du Google Impact Challenge 2015.Ateliers de "brainstorming"
À MakeSense, des ateliers de rencontres sont organisés pour répondre à des projets de manière créative. Il y en a eu 2 000 depuis sa création, dans 146 pays différents. Cela passe par du bénévolat ou des conseils, mais jamais d'aide au financement. "Nous créons du lien grâce au site et aux rencontres", se félicite l'équipe.Réinsertion, décrochage scolaire
Les structures aidées sont de tous types, petites comme grosses entreprises. Avec Suez Environnement, MakeSense travaille sur la revalorisation des déchets. La plateforme aide aussi des projets de réduction du gaspillage alimentaire, de la diminution du décrochage scolaire, réinsertion des personnes en situation de fragilité, du Bangladesh en Afrique Sahélienne.Au fil des années, Christian Vanizette a élargi les champs d'activités de MakeSense. À Dakar au Sénégal, il a créé le "Sense Campus", un programme bachelor. Il a aussi mis en place Sensecube, un incubateur social qui accompagne au quotidien des projets sélectionnés par lui et son équipe.
Dans les années à venir, le Polynésien voit sa plateforme continuer à se développer, car, "de plus en plus de jeunes veulent sauver la planète" et apporter des réponses à des enjeux sociaux et environnementaux pressants.