Les Antillais du Panama sont pour la plupart des descendants de travailleurs martiniquais et guadeloupéens venus à la fin du XIXe siècle pour la construction du Canal. Des milliers d’entre eux y ont laissé leur vie. Ils reposent dans des cimetières parfois laissés à l’abandon.
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Le Canal de Panama est l'un des projets d'ingénierie les plus difficiles jamais entrepris. Une construction titanesque qui a coûté la vie à des milliers d'hommes. On parle de plus de 20.000 décès.
Avec ceux de Corozal et de Paraiso, situés coté Pacifique, ces cimetières font l'objet de toutes les attentions. Il faut les préserver. C'est tout le travail d’Arcelio Hartley dont le grand père est venu de Jamaïque pour construire le canal. Aujourd’hui, Arcelio fait partie de la Fondation pour la préservation des cimetières de Corozal et de Mont Hope (CGM Cemetery Preservation Foundation).
Les Antillais morts pour le canal ont heureusement un lieu de mémoire digne de ce nom. C'est le cimetière français de Paraiso près de Panama City. Nous y rencontrons Philippe Alio qui a mené de nombreuses recherches sur l'histoire du cimetière. Plusieurs hypothèses existent qui expliqueraient qu'il n'y a pas d'Antillais enterrés ici.
Chaque année, des cérémonies de recueillement sont organisées à Paraiso. De nombreux Antillais viennent honorer la mémoire des travailleurs morts pour le Canal. Aujourd'hui entretenu par l'Ambassade de France, nombreux sont ceux qui aimeraient que Paraiso soit davantage à la hauteur des sacrifices.
Préserver les cimetières
Parmi eux, des Martiniquais, des Guadeloupéens mais aussi des travailleurs originaires de la Jamaïque, de la Barbade ou de Trinidad, enterrés dans les cimetières de Gatún et de Monte Esperanza (Mount Hope) sur la côte Atlantique, lieu d'arrivée des bateaux venant des Caraïbes.Avec ceux de Corozal et de Paraiso, situés coté Pacifique, ces cimetières font l'objet de toutes les attentions. Il faut les préserver. C'est tout le travail d’Arcelio Hartley dont le grand père est venu de Jamaïque pour construire le canal. Aujourd’hui, Arcelio fait partie de la Fondation pour la préservation des cimetières de Corozal et de Mont Hope (CGM Cemetery Preservation Foundation).
"Le cimetière de Gatùn est dans un relatif bon état. C'est très important d'un point de vue historique de préserver cet endroit , le lieu où Les travailleurs du canal ont contribué à ériger ce grand projet et contribuer au développement du pays.
Les sépultures de milliers d’Antillais
A quelques kilomètres de là, le grand cimetière Monte Esperanza à Colon : 70 hectares. Un cimetière public qui abrite aussi les sépultures de milliers d’Antillais, travailleurs du Canal de Panama. Encore faut-il les trouver. Arcelio Hartley ne décolère pas. Cette partie du cimetière est négligée, les tombes laissées à l'abandon alors que les services de l'Etat sont censés s'en occuper."Nous leur demandons de faire ce qui est nécessaire pour maintenir, préserver, rétablir la dignité de ce lieu de repos. C'est un manque de respect total pour les ancêtres. Il faut qu'ils reconnaissent ce que ces gens ont faits pour le bien être de ce pays.
Les Antillais morts pour le canal ont heureusement un lieu de mémoire digne de ce nom. C'est le cimetière français de Paraiso près de Panama City. Nous y rencontrons Philippe Alio qui a mené de nombreuses recherches sur l'histoire du cimetière. Plusieurs hypothèses existent qui expliqueraient qu'il n'y a pas d'Antillais enterrés ici.
Chaque année, des cérémonies de recueillement sont organisées à Paraiso. De nombreux Antillais viennent honorer la mémoire des travailleurs morts pour le Canal. Aujourd'hui entretenu par l'Ambassade de France, nombreux sont ceux qui aimeraient que Paraiso soit davantage à la hauteur des sacrifices.