il s’agit de toute matière d'origine végétale, animale, ou microbienne qui peut être utile à l’homme.
Développer la production locale pour réduire les importations
A Wallis et Futuna, les bio-ressources marines et terrestres sont la clé d’un développement économique durable. Tuimata’utu Atelea Vaitootai est chef coutumier, élu territorial, il préside la commission de l'agriculture, de la pêche et de l'élevage. Il appuie les propos du chef de l’Etat. Il est important de réduire les importations car à l’heure actuelle, Wallis et futuna dépend à plus de 90% des produits importés. Et l’une des solutions pour Tuimata’utu, c’est l'agriculture bio :
Il y a un dispositif au niveau de l’assemblée territoriale comme une surtaxe, ils appellent ça taxe conjoncturelle c’est pour réguler les produits importés. Mais il faut aussi qu’on essaie de réduire l’importation. On peut produire des fruits ici. On peut transformer les légumes. On peut faire du miel.. Tout est possible ici!
Exploiter les déchets pour produire de l'énergie
Taifisi Folitu'u partage l'avis de Tuimata'utu. Le propriétaire de l’unique scierie du territoire depuis 8 ans a longtemps réfléchi sur un projet de biomasse : utiliser les déchets verts pour en faire de l’énergie. Il explique son idée :
Dans notre scierie, quand on coupe 1 mètre cube dans la forêt on n'utilise que 50% donc ce qui reste va pourrir. On avait pensé à utiliser ces déchets dans un projet de biomasse adapté. On ne peut pas non plus couper tous les arbres pour ce projet, mais Si on arrive déjà à produire 10 à 20 % de l'électricité, ce serait l’idéal
Des projets prometteurs certes, encore faut-il qu’il y ait une réelle volonté de la part des autorités. C’est en tous cas ce qu’affirment Taifisi et Tuimata’utu. L’état de son côté s’engage à accompagner le territoire pour exploiter ses bio ressources.
Voici le reportage complet de Lotana Moefana et Sofia Hoatau :