Avec des rafales de vents qui ont dépassé les 234 km/h à Sainte-Rose et des précipitations impressionnantes, plus de 376 mm de pluie tombés en quelques heures à certains endroits, le cyclone tropical Garance a occasionné d’importants dégâts à la Réunion.
En traversant l’île du Nord au sud, le cyclone a tué au moins 3 personnes dont une femme emportée par les eaux.
Des dizaines de milliers de foyers sont privées d’électricité et d’eau potable. Des relais des réseaux de télécommunication sont tombés plongeant ainsi dans l’angoisse Jacky DEFAUD, un ancien professeur d’éducation physique installé à Wallis et Futuna depuis une dizaine d’années.
J'ai mon neveu également qui habite dans le nord, plus exactement à la montagne. Là aussi, j'ai essayé d'appeler sur Skype, mon fils je l'avais appelé sur WhatsApp et ça ne répond pas.
Jacky est choqué par l’ampleur des dégâts causés par Garance.
On aurait préféré être à la Réunion parce que là on est avec ses proches. Encore une fois on a une idée vraiment précise de ce qui se passe, et puis on a envie de partager ces moments difficiles avec nos proches.
Jacky habite à une centaine mètres du rivage au village de Liku dans le centre de l'île. De sa terrasse s’étale une partie de la beauté du lagon de Wallis.
Là par exemple, au niveau du bord de mer, quand je vois qu'hier ils ont dit qu'il y avait quand même des vagues de 8 mètres de hauteur, imaginez ici 8 mètres de hauteur, la maison serait submergée, il n'y aura plus grand chose.
Chido a dévasté Mayotte, il y a 2 mois et demi, Garance ravage la Réunion ce 28 février 2025. Jacky est désormais convaincu que les effets du changement climatique augmentent la violence des cyclones et la vulnérabilité des terres d’outre-mer.
Le reportage de Hakime Ali Saïd et Leone Vaitanoa.