Le réseau de téléphonie mobile risque d'être coupé à Futuna. Trois semaines après sa mise en service! La cause? Un conflit sur l'implantation d'un poteau-relai. Et la peur des ondes électromagnétiques.
"Toute ma famille s'est réunie dimanche dernier. On a pris la décision de couper le poteau" Atalemo Vakamua s'exprime avec une colère rentrée. Et de préciser "tous les villageois qui vivent autour de ce poteau ils sont tous venus nous voir pour enlever le poteau!"
Sur ce poteau bardé d'électronique occupe une position-clé. Il est implanté au seul endroit proche du SPT (Service Poste et Téléphone) où les deux relais qui couvrent une bonne partie de l'île sont visibles. D'un côté le point haut de Sausau, de l'autre celui de Apipi. Sans ce point-relai, plus de réseau et donc plus de portable...
Pour le responsable du SPT à Wallis, il n' y pas lieu à polémique. Il a affirmé ce vendredi matin par téléphone à notre équipe futunienne que le poteau se trouvait sur le domaine public...
Pour la famille, ce poteau est bel et bien implanté sur son terrain. Un ancien aurait donné son autorisation verbale de dresser à cet endroit le relai. Mais sans chercher plus loin. En revanche, l'un des membres de la famille -qui vit à Nouméa- s'est insurgé contre cette implantation dès qu'il a été informé. "Je suis venu exprès de Nouméa pour l'enlever de ce terrain. Je sais ce que ma famille peut subir comme conséquences avec ce poteau sur mon terrain ici à Futuna. Parce qu'il y a des maladies!"
Un discours déjà entendu en métropole et parfois même devant les tribunaux. La plupart du temps, réglages des antennes, protections, négociations financières, information de la population ont permis de sécuriser et de rassurer les riverains des antennes.
La responsable du SPT à Futuna a tenté d'expliquer... En vain! la famille clame avec fermeté qu'elle ne veut ni argent ni "emploi foncier". Ce qu'elle veut c'est que le poteau soit enlevé... La marge de négociation semble bien étroite...
Lundi prochain, le 11 janvier, un responsable du SPT se rend à Futuna pour tenter de discuter... et trouver un accord qui préserve la téléphonie mobile à Futuna...
Lundi -le même jour- Atelemo et les siens ont affirmé qu'ils allaient couper le poteau...
Une extrémité à laquelle il faut espérer qu'on n'arrivera pas.
La famille craint des nuisances graves liées aux ondes électromagnétiques. Le père av
Sur ce poteau bardé d'électronique occupe une position-clé. Il est implanté au seul endroit proche du SPT (Service Poste et Téléphone) où les deux relais qui couvrent une bonne partie de l'île sont visibles. D'un côté le point haut de Sausau, de l'autre celui de Apipi. Sans ce point-relai, plus de réseau et donc plus de portable...
Pas de poteau chez nous!
"Le poteau de la discorde" est installé à une vingtaine de mètres de la maison et du fale de la famille Vakamua.Pour le responsable du SPT à Wallis, il n' y pas lieu à polémique. Il a affirmé ce vendredi matin par téléphone à notre équipe futunienne que le poteau se trouvait sur le domaine public...
Pour la famille, ce poteau est bel et bien implanté sur son terrain. Un ancien aurait donné son autorisation verbale de dresser à cet endroit le relai. Mais sans chercher plus loin. En revanche, l'un des membres de la famille -qui vit à Nouméa- s'est insurgé contre cette implantation dès qu'il a été informé. "Je suis venu exprès de Nouméa pour l'enlever de ce terrain. Je sais ce que ma famille peut subir comme conséquences avec ce poteau sur mon terrain ici à Futuna. Parce qu'il y a des maladies!"
Ondes magnétiques et santé
En verve, il évoque pêle-mêle les nuisances à Nouméa près des écoles ou des bureaux : maux de tête, stress, vomissements, cancer, tumeurs... "Je vis là-bas avec des gens qui travaillent avec ces téléphones-là." argumente-t-il. Il affirme que des antennes ont été enlevées. Il conclut : "Même si c'est faible, c'est tous les jours que ces gens-là (sa famille) vont subir les ondes magnétiques".Un discours déjà entendu en métropole et parfois même devant les tribunaux. La plupart du temps, réglages des antennes, protections, négociations financières, information de la population ont permis de sécuriser et de rassurer les riverains des antennes.
La responsable du SPT à Futuna a tenté d'expliquer... En vain! la famille clame avec fermeté qu'elle ne veut ni argent ni "emploi foncier". Ce qu'elle veut c'est que le poteau soit enlevé... La marge de négociation semble bien étroite...
Lundi prochain, le 11 janvier, un responsable du SPT se rend à Futuna pour tenter de discuter... et trouver un accord qui préserve la téléphonie mobile à Futuna...
Lundi -le même jour- Atelemo et les siens ont affirmé qu'ils allaient couper le poteau...
Une extrémité à laquelle il faut espérer qu'on n'arrivera pas.
La famille craint des nuisances graves liées aux ondes électromagnétiques. Le père av