La chambre territoriale des comptes a rendu son rapport d'observation sur les finances de la collectivité territoriale de Saint-Pierre et Miquelon. Les experts ont étudié la période de 2014 à 2019. Les conclusions du rapport sont en demi-teinte.
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La chambre territoriale des comptes pointe trois leviers d'amélioration dans la gestion des finances de la collectivité. Le premier consisterait à améliorer la fiabilité des comptes. Selon le rapport, la collectivité sous-estimerait les dotations aux amortissements, c'est-à-dire la perte de valeur, liée notament à l'usure, des différents investissements.
L'autre axe d'amélioration concerne les investissements réalisés par la collectivité territoriale. Le rapport de la chambre des comptes les juge "ambitieux mais pas soutenables en l'état". Entre 2014 et 2019, la collectivité a rassemblé 94,5 millions d'euros pour le financement de grands projets, comme l'achat des ferries ou le câble numérique sous-marin. L'auto-financement des ces projets n'est pas suffisant selon la chambre territoriale des comptes, cela a conduit la collectivité à emprunter massivement. La dette a triplé entre janvier 2014 et décembre 2018.
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Enfin, le compte-rendu insisite sur la nécessité de "clarifier la commande publique", jugée "trop fractionnée entre différents services de la collectivité". La chambre conseille d'enrichir ses rapports d'orientation budgetaires pour un meilleur suivi, elle recommande de constituer des provisions pour les "risques et les charges qui pourraient advenir".
Les précisions d'Adrien Develay :
Des projets ambitieux au budget fragile
L'autre axe d'amélioration concerne les investissements réalisés par la collectivité territoriale. Le rapport de la chambre des comptes les juge "ambitieux mais pas soutenables en l'état". Entre 2014 et 2019, la collectivité a rassemblé 94,5 millions d'euros pour le financement de grands projets, comme l'achat des ferries ou le câble numérique sous-marin. L'auto-financement des ces projets n'est pas suffisant selon la chambre territoriale des comptes, cela a conduit la collectivité à emprunter massivement. La dette a triplé entre janvier 2014 et décembre 2018.
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Enfin, le compte-rendu insisite sur la nécessité de "clarifier la commande publique", jugée "trop fractionnée entre différents services de la collectivité". La chambre conseille d'enrichir ses rapports d'orientation budgetaires pour un meilleur suivi, elle recommande de constituer des provisions pour les "risques et les charges qui pourraient advenir".
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