Le P'tit Gravier, le bateau qui relie Saint-Pierre à l'île aux Marins, vient de terminer ses rotations saisonnières. Son armateur Pascal Bourgeois dresse un très mauvais bilan estival, tout en avançant certaines explications.
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Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. L'année 2019 avait été un cru exceptionnel, 11 500 voyageurs étaient montés à bord du P'tit Gravier pour aller visiter l'île aux Marins. Le bilan de 2020 est beaucoup moins reluisant.
À l'occasion de son dernier week-end de traversées entre l'île aux Marins et Saint-Pierre, l'équipage du P'tit Gravier était au complet. Pascal Bourgeois, armateur de l'embarcation, commence à rassembler les chiffres de la saison. "Sans compter les abonnements, on plafonne tout juste à 3 500 billets. C'est la pire année depuis la mise en service du bateau en 2015", précise-t-il. En moyenne, le P'tit Gravier vend 6 000 tickets d'embarquement par saison.
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Selon Pascal Bourgeois, plusieurs facteurs peuvent expliquer ces résultats. "Le trajet de 11h30 dédié au restaurant La maison Jézéquel était souvent vide. Le restaurant a ouvert un mois plus tard cette année, et n'a pas non plus réalisé un bon chiffre d'affaires. La météo ne nous a pas aidés non plus, le printemps a été maussade."
La crise sanitaire n'est pas particulièrement pointée du doigt par l'armateur, il souligne que les touristes représentent un petit pourcentage des passagers. Pour sa bonne santé, le P'tit Gravier a surtout besoin de la fidélité des Saint-Pierrais.
Reportage de Linda Saci et Charlotte Boniteau :
À l'occasion de son dernier week-end de traversées entre l'île aux Marins et Saint-Pierre, l'équipage du P'tit Gravier était au complet. Pascal Bourgeois, armateur de l'embarcation, commence à rassembler les chiffres de la saison. "Sans compter les abonnements, on plafonne tout juste à 3 500 billets. C'est la pire année depuis la mise en service du bateau en 2015", précise-t-il. En moyenne, le P'tit Gravier vend 6 000 tickets d'embarquement par saison.
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Selon Pascal Bourgeois, plusieurs facteurs peuvent expliquer ces résultats. "Le trajet de 11h30 dédié au restaurant La maison Jézéquel était souvent vide. Le restaurant a ouvert un mois plus tard cette année, et n'a pas non plus réalisé un bon chiffre d'affaires. La météo ne nous a pas aidés non plus, le printemps a été maussade."
La crise sanitaire n'est pas particulièrement pointée du doigt par l'armateur, il souligne que les touristes représentent un petit pourcentage des passagers. Pour sa bonne santé, le P'tit Gravier a surtout besoin de la fidélité des Saint-Pierrais.
Reportage de Linda Saci et Charlotte Boniteau :
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