En raison de l'existence à Saint-Pierre d'une unité de transformation du concombre de mer, le préfet de l'archipel a décidé d'obliger les pêcheurs à livrer et à transformer les holothuries localement. Déçus, certains professionnels ont décidé de faire d'autres propositions.
A Saint-Pierre et Miquelon, les quotas de concombre de mer se trouvant en zone française sont fixés et attribués aux pêcheurs par l'Etat. Un quota réparti entre l'OPAP, l'Organisation professionnelle des artisans pêcheurs et les autres armements. Jusque là, Yohann Abraham et Stéphane Poirier Cusick, tous deux membres de l'OPAP, fournissaient une usine située sur l'île de Fogo, au Canada. Mais désormais, depuis la mise en place d'une unité de transformation à Saint-Pierre, le préfet n'admet plus que cette ressource française ne bénéficie pas en priorité au territoire.
En prenant 2 arrêtés différents, le préfet a donc contraint les pêcheurs bénéficiant de quotas à livrer puis à transformer la totalité du concombre de mer dans l'usine locale.
Le reportage d'Emilie Boulenger et Robin Droulez.
En prenant 2 arrêtés différents, le préfet a donc contraint les pêcheurs bénéficiant de quotas à livrer puis à transformer la totalité du concombre de mer dans l'usine locale.
Un autre projet de transformation
Mais certains artisans pêcheurs ne l'entendent pas de cette oreille. Ils ont monté une société appelée Union des pêcheurs associés pour pouvoir débarquer eux-même le concombre sur le territoire et souhaitent voir se mettre en place un autre projet de transformation. Un projet présenté par la représentante de l'usine de Fogo, venue spécialement sur le territoire.Le reportage d'Emilie Boulenger et Robin Droulez.