Pendant trois jours, du 7 au 9 novembre, ce salon a accueilli près de 40 négociants français et étrangers en philatélie. Mais aussi les Postes françaises et étrangères émettrices de timbres, dont certains ont été présentés en avant-première avant leur émission ou leur édition.
Sans compter la présence des artistes peintres dessinateurs et illustrateurs créateurs de ces timbres, comme Raphaële Goineau et Patrick Dérible pour Saint-Pierre et Miquelon.
Des émissions de l'archipel toujours très prisées
Les premières émissions propres à Saint-Pierre et Miquelon remontent à 1885 lorsque le gouverneur des îles décide de personnaliser les vignettes postales. D'abord avec une surcharge manuelle rajoutée sur les timbres existants. Puis en 1909, avec des éditions de timbres propres à l'archipel. Le premier représentera le visage d'un marin pêcheur.
Depuis, 1 850 timbres ont été émis avec un rythme actuel d'une quinzaine par an autour de thèmes généralement représentatifs de l'archipel, choisis par une commission philatélique gérée par la Collectivité Territoriale. Y siègent aussi des artistes, des représentants du Club philatélique local et de la Poste.
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Ces timbres sont recherchés par les collectionneurs, car émis par un territoire français typique. Le timbre le plus rare de Saint-Pierre et Miquelon vaut entre 20 000 et 30 000 euros.
Le reportage de Laïd Berritane et Emmanuel Morel :