La DTAM lance une nouvelle campagne de lutte contre les espèces envahissantes, notamment pour éviter la prolifération du crabe vert. Déjà très présent sur les côtes canadiennes, il a été repéré à Miquelon en 2013. Pour l'instant, pas de trace du petit crustacé dans les eaux saint-pierraises.
Depuis la fin du mois de juillet, la Direction des Territoires, de l'Alimentation et de la Mer a repris sa surveillance. Dans sa ligne de mire, les crabes verts. En 2013, plusieurs spécimens ont été repérés dans le grand étang de Miquelon. Le crustacé se reproduit rapidement, il faut donc être vigilant, de fin-juillet à octobre.
Trois casiers sont immergés, par exemple, au Petit Havre de Pointe Blanche. Ce jeudi, ils contenaient 23 crabes de roche, preuve que les appâts fonctionnent, mais toujours aucun crabe vert. L'espèce n'a, pour le moment, pas été repérée à Saint-Pierre, contrairement à Miquelon.
Angélique Le Bouter et Yannick Télétchéa ont assisté à la relève des casiers jeudi.
A l'instar des tuniciers, le crabe vert ne présente aucun intérêt commercial, c'est surtout un vrai danger pour la biodiversité.
Pas question d'attendre qu'il ait envahi l'archipel. La DTAM veut être prête à réagir. Depuis 4 ans, ses techniciens surveillent donc les eaux de l'archipel. Les résultats sont plutôt encourageants, puisqu'à Saint-Pierre, la relève des casiers n'a jamais donné lieu à la découverte de ce crustacé.
Observé pour la 1ère fois en août 2013 dans le grand étang de Miquelon, le crabe vert pourrait s'installer en masse à Saint-Pierre et Miquelon. Les scientifiques craignent, en effet, que des larves soient emportées par les courants jusqu'aux côtes de l'archipel.
Trois casiers sont immergés, par exemple, au Petit Havre de Pointe Blanche. Ce jeudi, ils contenaient 23 crabes de roche, preuve que les appâts fonctionnent, mais toujours aucun crabe vert. L'espèce n'a, pour le moment, pas été repérée à Saint-Pierre, contrairement à Miquelon.
Angélique Le Bouter et Yannick Télétchéa ont assisté à la relève des casiers jeudi.
A l'instar des tuniciers, le crabe vert ne présente aucun intérêt commercial, c'est surtout un vrai danger pour la biodiversité.
Petit mais costaud
Plus petit que le crabe de roche, le crabe vert est agressif. Il peut engloutir jusqu'à vingt moules par jour. Il s'attaque aussi aux jeunes homards, aux crevettes, aux huîtres, ou encore aux petits poissons. Il représente donc une menace pour la biodiversité locale.Pas question d'attendre qu'il ait envahi l'archipel. La DTAM veut être prête à réagir. Depuis 4 ans, ses techniciens surveillent donc les eaux de l'archipel. Les résultats sont plutôt encourageants, puisqu'à Saint-Pierre, la relève des casiers n'a jamais donné lieu à la découverte de ce crustacé.
De l'Europe jusqu'à l'Amérique
Originaire d’Europe, le crabe vert a débarqué, il y une cinquantaine d’années, sur les côtes américaines, dans les ballasts des navires. D’abord présent dans le Maine, il a migré vers le golfe du Saint-Laurent, l'île du Prince-Edouard, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Ecosse, il y a 10 ans.Observé pour la 1ère fois en août 2013 dans le grand étang de Miquelon, le crabe vert pourrait s'installer en masse à Saint-Pierre et Miquelon. Les scientifiques craignent, en effet, que des larves soient emportées par les courants jusqu'aux côtes de l'archipel.