Plan de relance économique, relations entre les services de l'Etat et la collectivité, port du masque à l'école, fonds européen. Stéphane Lenormand et Sébastien Lecornu ont échangé sur les différents dossiers du territoire.
C'était leur première entrevue, depuis la fraîche nomination de Sébastien Lecornu comme ministre des Outre-mer. Le locataire de la rue Oudinot a, selon le président de la collectivité, "bien compris les inquiétudes" à travers "un entretien extrêmement intéressant et très direct".
Le premier sujet abordé concernait les relations entre les services de la collectivité territoriale et les services du gouvernement dans l'archipel. "Je lui ai clairement signifié qu'à ce niveau là, il fallait un changement radical, profond, sinon on allait dans le mur" raconte Stéphane Lenormand, sans plus de détails.
Au cœur des discussions également, les conséquences économiques de la crise sanitaire sur le territoire, notamment "les risques d'augmentation des prix de la vie à Saint-Pierre et Miquelon que l'on constate depuis quelque temps, qui devraient se réguler, mais sur lesquels il faut être vigilant", mais aussi les perspectives de soutien du gouvernement au développement et à l'économie du territoire. L'objectif de ce second point : maintenir un secteur d'investissements à flot.
Des échanges avec comme décor de fond, le plan de relance qui doit être présenté jeudi 3 septembre, mais aussi l'avenir des fonds européens de développement. Stéphane Lenormand n'a d'ailleurs pas caché son inquiétude : "Aujourd'hui, si le processus se poursuit normalement, avec le retard qui a été pris, ça veut dire qu'en 2021 ou 2022, la collectivité perdrait 40 à 45 % de son budget d'investissement".
À lire aussi : La collectivité met la main à la poche pour relancer l'économie du territoire
Le ministre, lui, a garanti qu'il portait une attention particulière à Saint-Pierre et Miquelon, en tant que petit territoire, à l'instar de Wallis-et-Futuna et de Saint-Barthélémy. La collectivité, elle, veut afficher une politique économique "ambitieuse" pour les trois prochaines années, notamment concernant le développement du tourisme et la transition énergétique.
Interrogé à la sortie de son entretien, le président de la collectivité s'est aussi exprimé sur la question du port du masque obligatoire à l'école. Alors que la rentrée scolaire est prévue ce jeudi 3 septembre à Saint-Pierre et Miquelon, le sujet cristallise les tensions. Pour Stéphane Lenormand, le problème est plus global. "L'entrée sur le territoire n'est pas suffisamment sécurisée [...], le fait que la septaine et le second test PCR soient simplement fortement conseillés fait qu'il y a des trous dans la raquette". Le président de la collectivité affirme que le préfet doit avoir "les moyens de prendre des décisions basées sur une intelligence territoriale".
En somme, si la septaine et le test PCR étaient imposés, il n'y aurait pas besoin de masques, où que ce soit, selon l'élu local. "Une majorité de gens s'y astreignent [la septaine et le test, ndlr[, mais il y en a qui ne le font pas", regrette-t-il.
Le premier sujet abordé concernait les relations entre les services de la collectivité territoriale et les services du gouvernement dans l'archipel. "Je lui ai clairement signifié qu'à ce niveau là, il fallait un changement radical, profond, sinon on allait dans le mur" raconte Stéphane Lenormand, sans plus de détails.
Afficher une politique économique ambitieuse sur trois ans
Au cœur des discussions également, les conséquences économiques de la crise sanitaire sur le territoire, notamment "les risques d'augmentation des prix de la vie à Saint-Pierre et Miquelon que l'on constate depuis quelque temps, qui devraient se réguler, mais sur lesquels il faut être vigilant", mais aussi les perspectives de soutien du gouvernement au développement et à l'économie du territoire. L'objectif de ce second point : maintenir un secteur d'investissements à flot.
À lire aussi : La collectivité met la main à la poche pour relancer l'économie du territoire
Le ministre, lui, a garanti qu'il portait une attention particulière à Saint-Pierre et Miquelon, en tant que petit territoire, à l'instar de Wallis-et-Futuna et de Saint-Barthélémy. La collectivité, elle, veut afficher une politique économique "ambitieuse" pour les trois prochaines années, notamment concernant le développement du tourisme et la transition énergétique.
Renforcer la sécurité sanitaire à l'entrée sur le territoire
Interrogé à la sortie de son entretien, le président de la collectivité s'est aussi exprimé sur la question du port du masque obligatoire à l'école. Alors que la rentrée scolaire est prévue ce jeudi 3 septembre à Saint-Pierre et Miquelon, le sujet cristallise les tensions. Pour Stéphane Lenormand, le problème est plus global. "L'entrée sur le territoire n'est pas suffisamment sécurisée [...], le fait que la septaine et le second test PCR soient simplement fortement conseillés fait qu'il y a des trous dans la raquette". Le président de la collectivité affirme que le préfet doit avoir "les moyens de prendre des décisions basées sur une intelligence territoriale".
En somme, si la septaine et le test PCR étaient imposés, il n'y aurait pas besoin de masques, où que ce soit, selon l'élu local. "Une majorité de gens s'y astreignent [la septaine et le test, ndlr[, mais il y en a qui ne le font pas", regrette-t-il.