La réforme des retraites toujours au coeur des débats. Le bureau de la commission des affaires sociales de l'assemblée Nationale a tranché. L'article-clé de la proposition de loi du groupe LIOT ne sera pas examiné en séance le 8 juin prochain. Cet article prévoit notamment l'abrogation du recul de l'âge de départ à la retraite à 64 ans. Par ailleurs, le bureau de la commission a écarté les 1 000 amendements et les centaines de sous-amendements déposés.
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La décision de supprimer l'article 1 ne surprend pas Stéphane Lenormand pour qui "la Majorité a eu le soutien du groupe LR".
Pour le député de Saint-Pierre et Miquelon, membre du groupe Libertés Indépendants Outre-mer et Territoires : "à la crise sociale, à la crise politique, on est en train de mettre sur place une crise institutionelle".
Stéphane Lenormand qui avoue "être en colère" et se demande "dans quelle mesure il ne faut pas rentrer dans une opposition beaucoup plus forte à l'égard de ce gouvernement".
Là aujourd'hui, on s'aperçoit que la radicalisation du débat politique, elle est le fait de cette majorité relative.
Stéphane Lenormand, député de Saint-Pierre et Miquelon et membre du groupe LIOT
Le groupe LIOT devrait réintroduire l'article sous forme d'amendement lors de l'examen du texte ce jeudi 8 juin. Un amendement qui pourrait être jugé irrecevable par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, en vertu de l’article 40 de la Constitution.
Je vous laisse imaginer l'ambiance qu'il y aura à l'assemblée Nationale si le 8 juin cette minorité présidentielle empêche encore une fois les représentants du peuple de s'exprimer sur cette réforme.
Stéphane Lenormand, député de Saint-Pierre et Miquelon et membre du groupe LIOT
Stéphane Lenormand député de l'archipel et membre du groupe parlementaire LIOT a réagi à l'issue de la décision de la commission des affaires sociales. Il est interrogé par Carla Bucero Lanzi.