L'urgence sanitaire et environnementale pointée du doigt dans la gestion des déchets en outre-mer

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L’outre-mer accuse un retard majeur dans la gestion de ses déchets. C'est le constat de la délégation sénatoriale qui a publié cette semaine un rapport complet en tenant compte des spécificités de chaque territoire ultramarin. L'occasion de faire le point sur la situation de Saint-Pierre et Miquelon.

Après 6 mois de travail, 160 auditions dans tous les bassins et plusieurs déplacements (Réunion, Mayotte, Saint-Pierre et Miquelon), la délégation sénatoriale outre-mer publiait son rapport sur la gestion des déchets ce jeudi 8 décembre à Paris.

Si "l'urgence absolue" a été décrétée pour Mayotte et la Guyane avec un plan de rattrapage exceptionnel chiffré à 250 millions d'euros, tous les territoires ont fait l'objet d'une photographie précise avec 26 mesures annoncées pour tenter de réduire le grand écart qui sépare l'outre-mer de la métropole.  

Le paradoxe de Saint-Pierre et Miquelon

Si l'archipel fait partie des bons élèves dans la catégorie de la prévention et du tri, l'élimination de ses déchets est pointée du doigt dans ce rapport de 131 pages qui prône la fermeture de ses deux "décharges littorales illégales qui brûlent à ciel ouvert".

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Sans pincettes, ce rapport brosse un portrait réaliste de la situation locale avant d'évoquer des pistes pour l'avenir.

Retrouvez ci-dessous le reportage de Mathias Raynaud

©saintpierreetmiquelon

Ce rapport permettra de faire évoluer la situation dans l'archipel selon Stéphane Artano. Le sénateur de Saint-Pierre et Miquelon, qui est aussi Président de la délégation sénatoriale des Outre-mer, se félicite de la qualité du travail accompli.  

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