Les tarifs du gazole, de l'essence et du fioul domestique, décidés par arrêté préfectoral, devraient diminuer dès ce lundi 20 avril dans l'archipel. Objectif : protéger le pouvoir d'achat des ménages et les entreprises fragilisées par la crise du coronavirus.
Confinement oblige, les Saint-Pierrais et Miquelonais n'en profiteront pas forcément tout de suite. Mais les prix des carburants sont en baisse dans l'archipel.
Un arrêté préfectoral en vigueur à partir de ce lundi 20 avril fixe ainsi le prix du gazole pris à la pompe à un 0,65 euro le litre (contre 0,82 euro auparavant), tandis que l'essence coûte désormais 1 euro le litre au lieu d'1,20 euro. Le fioul domestique et le gazole livrés par camion-citerne suivent également la tendance. Ils chutent respectivement à 57 et 65 euros les cent litres.
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Ces prix, bien plus bas que ceux de métropole, se rapprochent des tarifs pratiqués "dans notre environnement géographique immédiat", a précisé la préfecture dans un communiqué. Fin février, le gazole et l'essence coûtaient respectivement 0,83 et 0,81 euros à la pompe, à Saint-Jean de Terre-Neuve.
La baisse des prix du carburant sur l'archipel est liée à la chute du cours du baril de pétrole sur les marchés internationaux. Depuis fin février, les prix ne cessent de dégringoler. En cause : le recul de la demande liée à la crise sanitaire du coronavirus, mais aussi la guerre des prix entre la Russie et l'Arabie Saoudite, des États exportateurs qui ont inondé le marché d'hydrocarbures à bas coût en début d'année.
Les deux pays ont finalement mis un terme à leur différend début avril et accepté de réduire, avec d'autres, la production d'environ 10 millions de barils par jour. Mais les prix ne sont pas remontés, l'offre mondiale demeurant beaucoup trop élevée par rapport à la demande. En avril, le cours du baril de pétrole a atteint les 20,07 dollars américains [18,46 euros], son niveau le plus bas depuis près de vingt ans.
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Et les conséquences se font sentir jusqu'à Saint-Pierre et Miquelon. "Il a été décidé de répercuter de manière volontariste cette baisse sur le prix des hydrocarbures vendus localement" décrypte la préfecture. Une décision politique qui permettra, selon elle, de "protéger le pouvoir d'achat des ménages" ainsi que les "entreprises déjà fragilisées par les conséquences de la crise sanitaire en cours". Cette baisse des prix doit aussi "accompagner [...] la relance économique" de la collectivité d'Outre-mer.
Un arrêté préfectoral en vigueur à partir de ce lundi 20 avril fixe ainsi le prix du gazole pris à la pompe à un 0,65 euro le litre (contre 0,82 euro auparavant), tandis que l'essence coûte désormais 1 euro le litre au lieu d'1,20 euro. Le fioul domestique et le gazole livrés par camion-citerne suivent également la tendance. Ils chutent respectivement à 57 et 65 euros les cent litres.
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Ces prix, bien plus bas que ceux de métropole, se rapprochent des tarifs pratiqués "dans notre environnement géographique immédiat", a précisé la préfecture dans un communiqué. Fin février, le gazole et l'essence coûtaient respectivement 0,83 et 0,81 euros à la pompe, à Saint-Jean de Terre-Neuve.
Le cours du baril en chute libre
La baisse des prix du carburant sur l'archipel est liée à la chute du cours du baril de pétrole sur les marchés internationaux. Depuis fin février, les prix ne cessent de dégringoler. En cause : le recul de la demande liée à la crise sanitaire du coronavirus, mais aussi la guerre des prix entre la Russie et l'Arabie Saoudite, des États exportateurs qui ont inondé le marché d'hydrocarbures à bas coût en début d'année.
"La crise sanitaire mondiale liée au coronavirus a fait chuter le cours du baril de pétrole sur les marchés internationaux depuis fin février 2020." - communiqué de la préfécture de Saint-Pierre et Miquelon
Les deux pays ont finalement mis un terme à leur différend début avril et accepté de réduire, avec d'autres, la production d'environ 10 millions de barils par jour. Mais les prix ne sont pas remontés, l'offre mondiale demeurant beaucoup trop élevée par rapport à la demande. En avril, le cours du baril de pétrole a atteint les 20,07 dollars américains [18,46 euros], son niveau le plus bas depuis près de vingt ans.
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Et les conséquences se font sentir jusqu'à Saint-Pierre et Miquelon. "Il a été décidé de répercuter de manière volontariste cette baisse sur le prix des hydrocarbures vendus localement" décrypte la préfecture. Une décision politique qui permettra, selon elle, de "protéger le pouvoir d'achat des ménages" ainsi que les "entreprises déjà fragilisées par les conséquences de la crise sanitaire en cours". Cette baisse des prix doit aussi "accompagner [...] la relance économique" de la collectivité d'Outre-mer.