Ce sont des données particulièrement attendues qui ont été rendues publiques ce mardi à travers cette étude de l'INSEE menée en 2022 avec la collaboration de la préfecture. Cette "enquête de comparaison spatiale", menée pour la première fois dans l'archipel selon la préfecture, offre des données inédites sur les différences de prix affichées entre Saint-Pierre et Miquelon et la France métropolitaine.
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Sans surprise, l’alimentation constitue l'un des postes les plus touchés avec des prix supérieurs de 70,1 % en moyenne par rapport à l’Hexagone. Sur ce poste alimentaire, ce sont le lait, les fromages et les œufs, ainsi que le sucre, la confiture, le miel, le chocolat et les confiseries qui afficheraient les écarts les plus notables. La viande, les poissons et fruits de mer, les pains et les céréales présenteraient en revanche des différences "plus limitées" toujours selon le communiqué.
Sans que sa composition précise ne soit détaillée, c'est le secteur des communications qui affiche la différence la plus frappante (+ 164 %). Le secteur des restaurants et hôtels affiche également des différences significatives avec des prix en moyenne de 42,8 % plus élevés.
Quelques secteurs avec des prix plus faibles
D'autres secteurs montrent en revanche des prix inférieurs à ceux de la métropole. C'est le cas des boissons alcoolisées et du tabac, de 8,7 % moins chers qu'en métropole. Les prix des biens et services divers présentent une baisse encore plus significative de 27,1 %.
Explications avec le plateau d'Anne-Sophie Estruch dans le journal télévisé de vendredi 20 décembre :