Kamannyòk

Reportage au coeur du monde agricole de l’archipel.

À réécouter

  • La « cécidomyie des fleurs » (2/2 : quelles solutions pour combattre ce nuisible ?)

    Comment lutter contre la « cécidomyie des fleurs », principal nuisible observé en 2024 sur les cultures maraîchères en Guadeloupe ? Aucun insecticide n est autorisé contre ce ravageur par la législation française. Des molécules font l objet d essais sur une parcelle de tomate Saint-François, en vue d une éventuelle homologation temporaire. Et l Institut Technique Tropical va multiplier les expérimentations sur des solutions agro-écologiques. Intervenants : Marcel Böhrer, ingénieur en expérimentation l Institut Technique Tropical (IT2) ; Caroline Noirault, exploitante agricole.
  • La « cécidomyie des fleurs » menace les cultures maraîchères (1/2 : un moucheron ravageur)

    Un petit moucheron nommé « cécidomyie des fleurs » provoque, depuis une dizaine d années, des pertes grandissantes dans les cultures maraîchères en Guadeloupe. Ses larves dévorent, de l'intérieur, les boutons floraux des solanacées (tomate, aubergine, poivron, piment ) et des cucurbitacées (pastèque, melon ), empêchant la fructification. Les rendements peuvent chuter jusqu 90 %. La pression parasitaire de ce ravageur émergent polyphage est particulièrement forte depuis le début 2024. Reportage chez le plus gros producteur de l archipel. Et explications avec un ingénieur de l IT2. Intervenants : Caroline Noirault, exploitante agricole ; Marcel Böhrer, ingénieur en expérimentation l Institut Technique Tropical (IT2).
  • Analyses chlordécone sol et cultures (2/2 : un outil de précision)

    Maîtriser l impact de la chlordécone sur son exploitation, c est l objectif de la campagne de prélèvements combinés sol et plantes, pilotée par la FREDON Guadeloupe, sur la période 2022-2025. Ces analyses gratuites offrent aux producteurs du Sud Basse-Terre un outil sur mesure, pour adapter de manière stratégique, sûre et sereine le choix des cultures pour chaque parcelle. Car les données cumulées depuis plus de vingt ans permettent aujourd hui de modéliser le risque de contamination des différents végétaux, en fonction de la teneur de chlordécone dans le sol. Intervenants : Christina Jacoby-Koaly, directrice de la FREDON Guadeloupe ; Laurence Gisors chargée de mission Qualité et Santé du végétal la FREDON.
  • Des analyses chlordécone pour cultiver sans risque (1/2 : couple sol-plante)

    Dans le cadre du Plan Chlordécone IV (2021-1027), la DAAF de la Guadeloupe (Direction de l Alimentation, de l Agriculture et de la Forêt) a confié avec la FREDON (Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles) une mission sur quatre ans (2022-2025) pour une campagne de prélèvements sur les terres cultivées du Sud Basse-Terre, en vue de mesurer, de façon combinée, la teneur en chlordécone des sols et des végétaux qui y sont implantés. L action, qui cible les cultures sensibles, vise garantir la qualité sanitaire des aliments, en permettant aux agriculteurs de sécuriser les productions de chaque parcelle. Reportage sur une exploitation agricole Goyave. Intervenants : Laurence Gisors et Thomas Cély, chargés de mission Santé du végétal la FREDON Guadeloupe ; Stévin Bordelais, exploitant agricole.
  • La pitaya vue par Jean-Marc Petit, pionnier en Guadeloupe

    Les agriculteurs ou futurs exploitants en formation l ASSOFWI sur la culture de la pitaya ont visité, lors de leur dernier jour de stage, le 19 septembre 2024, l exploitation de Jean-Marc Petit, section Tarare Vieux-Habitants. Ce dernier a été le premier agriculteur, en 2009, cultiver le « fruit du dragon » en Guadeloupe et reste aujourd hui le plus gros producteur, avec 2,4 hectares. L homme fait part de ses quinze ans d expérience, et s interroge sur l avenir de cette production, dont les rendements ont fortement chuté, cause des effets du changement climatique. Intervenant : Jean-Marc Petit, exploitant agricole.
  • Formation à la pollinisation de la pitaya

    C'est l'étape la plus délicate et la plus coûteuse dans l'itinéraire technique de la pitaya : la fécondation, qui, pour les principales variétés cultivées en Guadeloupe, doit se faire de façon manuelle, pour obtenir des rendements corrects. En outre, les fleurs d'une variété de pitaya ont besoin, pour fructifier, du pollen d'une variété différente (pollinisation croisée). Explications sur le terrain, lors d'une formation sur la culture de la pitaya, assurée par l'ASSOFWI (Association des producteurs de fruits de la Guadeloupe), en septembre 2024, à destination d'agriculteurs ou futurs exploitants souhaitant se lancer dans cette production. Intervenants : Youri Uneau, responsable technique l ASSOFWI ; stagiaires formation « culture de la pitaya » : Jean-Marc, Anne Buton, Jérôme Darin, Isabelle, Harry Kancel.

  • Relève agricole : transmission réussie à la pépinière de Pointe-Noire

    Depuis le 1er janvier 2024, la pépinière « Le Verger », Pointe-Noire, est la propriété de Thomas Biabiany. Ce jeune agriculteur de 29 ans a racheté la petite entreprise créée en 1994 par Philippe et Françoise Rousseau. Le couple d exploitants agricoles a pris le temps de préparer son départ la retraite, en recherchant une « valeur sûre » pour transmettre son bien et lui assurer une seconde vie. La passation s est faite en douceur et avec bienveillance. Les cédants ont accompagné, notamment sur le plan technique, leur successeur, qui en neuf mois, a déj imprimé sa marque sur cette pépinière spécialisée en arbres fruitiers, avec de multiples projets. Un bel exemple d une transmission réussie. Intervenants : Thomas Biabiany, jeune agriculteur, propriétaire de la pépinière « Le Verger » ; Françoise Rousseau, retraitée, co-fondatrice de la pépinière « Le Verger ».
  • « Karusmart », la micro-ferme climato-intelligente de l’INRAE (rediffusion)

    Après « Kréyol Inov », gros plan sur la 2ème micro-ferme de l INRAE Antilles-Guyane : « Karusmart », créée en 2018. Sur 2 hectares, les chercheurs expérimentent un système de production innovant, basé sur l agroécologie et la bioéconomie. Objectif : une agriculture résiliente face au changement climatique, avec un bilan carbone négatif, et qui améliore l autonomie alimentaire du territoire. Intervenants : Jean-Marc Blazy, agro-économiste, directeur de l unité de recherches Agrosystèmes Tropicaux l INRAE Antilles-Guyane ; Anne-Claire Vial, présidente de l ACTA (Association de coordination des instituts techniques agricoles de France) ; Philippe Mauguin, PDG de l INRAE ; Franck Solvar, technicien en expérimentation agronomique.