C'est l'une des plus importantes enquêtes en matière de santé et réalisée pour la première fois à Saint-Pierre et Miquelon. Le baromètre santé de Santé Publique France va solliciter près de 1000 habitants au hasard, contactés par téléphone à partir du 8 septembre.
La même enquête existe depuis près de trente ans dans l'Hexagone. Pour la première fois cette année, elle s'appliquera à Saint-Pierre et Miquelon, par le biais d'un recueil de données d'une partie de la population. Un projet réfléchi depuis 18 mois. "On manque de données sur l'archipel, même si depuis deux ans, il y a quand même des progrès. Là, ce serait une grosse avancée en terme de collecte de données de santé" explique Damien Pognon, épidémiologiste à l'administration territoriale de santé.
Le concept est simple : un questionnaire préparé par l'ATS et Santé Publique France et coordonné localement par l'institut Ipsos. Si il existe déjà des recueils de données au quotidien dans l'archipel, sur la grippe et la varicelle notamment, de nouveaux sujets seront abordés comme la nutrition, l'activité physique, la qualité de vie, ou encore le tabagisme. La santé mentale aussi, considérée comme "un module important" par l'ATS. Des thématiques "que l'on ne peut avoir qu'en interrogeant les gens directement" détaille-t-il.
A lire aussi : Covid 19, le point avec Damien Pognon, épidémiologiste à l'administration territoriale de santé
Près de mille habitants seront donc questionnés au hasard par téléphone, "pour avoir une meilleure représentativité des habitudes et des opinions de santé dans l'archipel".
Des sujets qui, selon l'épidémiologiste, "sont des préoccupations nationales en terme de santé publique" et déjà étudiés en métropole ou dans les autres territoires d'Outre-mer. "On veut pouvoir se comparer [...], voir quel est l'état de la population de Saint-Pierre et Miquelon" tout en tenant compte des particularismes locaux. L'objectif, c'est d'adapter les messages de prévention et d'orienter les politiques de santé sur l'archipel.
La campagne débutera le 8 septembre prochain et se terminera à la fin du mois d'octobre. Le questionnaire sera posé par des agents de métropole et l'anonymat des sondés conservé. Les premiers résultats seront connus par l'ATS au premier semestre 2021.
Damien Pognon était l'invité du journal télévisé d'Emilie Boulenger.
Tabagisme, dépression, activités physiques...
Le concept est simple : un questionnaire préparé par l'ATS et Santé Publique France et coordonné localement par l'institut Ipsos. Si il existe déjà des recueils de données au quotidien dans l'archipel, sur la grippe et la varicelle notamment, de nouveaux sujets seront abordés comme la nutrition, l'activité physique, la qualité de vie, ou encore le tabagisme. La santé mentale aussi, considérée comme "un module important" par l'ATS. Des thématiques "que l'on ne peut avoir qu'en interrogeant les gens directement" détaille-t-il.
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Près de mille habitants seront donc questionnés au hasard par téléphone, "pour avoir une meilleure représentativité des habitudes et des opinions de santé dans l'archipel".
Adapter la prévention localement
Des sujets qui, selon l'épidémiologiste, "sont des préoccupations nationales en terme de santé publique" et déjà étudiés en métropole ou dans les autres territoires d'Outre-mer. "On veut pouvoir se comparer [...], voir quel est l'état de la population de Saint-Pierre et Miquelon" tout en tenant compte des particularismes locaux. L'objectif, c'est d'adapter les messages de prévention et d'orienter les politiques de santé sur l'archipel.
La campagne débutera le 8 septembre prochain et se terminera à la fin du mois d'octobre. Le questionnaire sera posé par des agents de métropole et l'anonymat des sondés conservé. Les premiers résultats seront connus par l'ATS au premier semestre 2021.
Damien Pognon était l'invité du journal télévisé d'Emilie Boulenger.