Les Voix de Mayotte
Chaque jour la rédaction vous propose de replonger dans le passé à travers les témoins de l'évolution de Mayotte.
À réécouter
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Gochi ntchora, fulara uvandre ou encore Sabena, ce sont des appellations ancrées dans la vie quotidienne aux Comores. Elles désignent les exilés comoriens et mahorais lors des événements tragiques de Madagascar. Des personnes qui en majorité ont connu le faste dans une ville de Majunga bien développée et en avance dans bien des domaines comparée aux autres îles de l'archipel des Comores
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Retour sur les évènements de décembre 1976 à Madagascar. Après le rétablissement de l'ordre par les forces spéciale du gouvernement malgache, impossible pour une majorité de comoriens d'envisager de rester à Majunga. Les autorités organisent alors leur rapatriement.
- Présenté par DJAMILA SOIDIKI
- Présenté par DJAMILA SOIDIKI
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M’tsapéré théâtre de tension entre Soroda et Sérélamés en plein période de la lutte pour la séparation de Mayotte des autres îles comoriennes qui aspirent à leur indépendance. A Mayotte, deux camps s'opposent, les séparatistes et les indépendants. Chamsia Salim sérélamé et Fatima Ousseni Soroda, toutes deux du même quartier de M’tsapéré nous rapportent les événements qu'elles ont vécu à partir de 1972
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Nous sommes dans le village de Poroani et plus précisément dans le village d’ANTANA BE, pour nous intéresser à son peuplement. Qui a été à origine de ce village enclavé au milieu de la mangrove ? Djamilat Soidiki a posé la question à l'une des personnalités référentes pour la mémoire du village, Attoumane Be.
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Non scolarisée, Rahababi vit cela comme un handicap, obligée de se tourner vers les autres pour identifier ses documents administratifs. Alors quand les cours d’alphabétisation ont été mis en place dans son village, elle n'a pas hésité longtemps à s'inscrire pour apprendre à lire et à écrire en français. Elle avait 25 ans
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La scolarisation publique massive est récente à Mayotte. Jusque dans les années 70, les écoles étaient rares dans les villages. Pour pouvoir se rendre à l’écoles les enfants devaient parcourir plusieurs dizaines de kilomètres à pied. Ce sont donc les garçons qu'on envoyait de préférence à l'école et les filles restaient à la maison aider les parents. C’est le cas de RAHABABI MOUSSA BABAYE, habitante de Bambo Ouest, elle aurait aimé faire partie de ce groupe de privilégiés.