Le combat de Mickaël Lauret pour faire reconnaître, par la France, son fils né à Madagascar

Mickaël Lauret et, son fils, Tijah
Depuis 2 ans, Mickaël Lauret multiplie, en vain, les démarches auprès des administrations. Les autorités françaises refusent de valider la transcription d'acte de naissance de son fils né à Madagascar. Le père crie aujourd'hui son désespoir.
Mickaël Lauret a été pendant quatre ans volontaire sur un projet de développement agricole à Madagascar. Installé dans la région de Tamatave, le jeune réunionnais rencontre Armandine qu'il épouse et qui lui donnera un fils Tijah.
Mariage, acte de naissance auprès de l'état civil de Tamatave, Mickaël Lauret vit ainsi en famille pendant plus de trois ans avant que le volontaire, fin de contrat oblige, ne soit contraint à un retour à la Réunion.  

Amandine, sa femme, et son fils Tijah né à Tamatave

Le dossier de transcription d'acte de naissance de Tijah est alors logiquement déposé auprès du Consulat de France. La démarche vise à transcrire sur l'Etat Civil des français nés à l'étranger, basé à Nantes, le nom de cet enfant né d'un père français. C'est là que le cauchemar commence pour Mickaël Lauret : le Consulat refuse en effet systématiquement les transcriptions des registres d'état civil de Tamatave. Pour les autorités françaises, ces registres sont invalides. Le recours auprès du Procureur de la République de Nantes ne donne pas plus de résultat. La justice fait aussi état d'un défaut de validité des registres malgaches.


Mickaël Lauret crie aujourd'hui son désespoir et souhaite créer un collectif. Car il n'est pas le seul à être victime de ce refus catégorique des autorités françaises. Mickaël Lauret affirme, en effet, qu'une trentaine de pères de famille seraient dans la même situation.

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