Une nouvelle expérimentation en cours en Afrique du Sud pour protéger les usagers de la mer des requins. Une filiale du fabricant d'armement sud-africain Armscor, installe actuellement une version high-tech du filet antirequins, truffée d'électronique, près du Cap.
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Cette "herse prend la forme d'un filin fixé sur le fond marin et hérissé d'antennes semi-rigides pulsant des ondes à basse fréquence", ce qui crée un champ électromagnétique qui fait fuir les squales. Pour les êtres humains, le contact avec une électrode n'occasionne qu'un picotement sans danger.
Les filets installés depuis 60 ans à Durban présentent l'inconvénient de tuer des centaines d'animaux inoffensifs qui n'ont rien à voir avec les requinss comme des raies ou des dauphins. Le nouveau système installé au Cap pourrait, si c'est un succès, éviter ce problème. "On travaille comme des damnés pour trouver une solution indolore pour l'environnement", explique Paul von Blerk, un spécialiste du Kwazulu Sharks Board, qui va superviser l'expérience au Cap pendant cinq mois.
53 requins observés en moins d'un mois
La plage de Glencairn choisie pour l'expérience est prisée des baigneurs parce que l'eau y est (un peu) moins froide que de l'autre côté de la péninsule du Cap. Mais elle a surtout été sélectionnée pour la clarté de ses eaux qui permettra de filmer avec des caméras les mouvements des requins, et de vérifier - également depuis la plage avec des jumelles - que le filet les oblige à se détourner de leurs parcours habituels.
Le scénario ne devrait pas manquer d'action. En 25 jours d'observation, pas moins 53 squales ont été aperçus au large de cette plage.
A la recherche de la solution définitive
Face à l'inquiétude du monde du tourisme, en Afrique du Sud et ailleurs comme à La Réunion, plusieurs entreprises se sont lancées dans la course pour trouver LA solution anti-requins.
"Mais il y a peu d'études en milieu réel, pas de test ou pas de test sur les espèces cibles - chez nous, le requin bouledogue ou tigre", différent des requins blancs évoluant au large des côtes sud-africaines, explique Antonin Blaison, chercheur à l'Institut de recherche en développement (IRD). "Les répulsifs peuvent marcher pour une espèce, pas pour d'autre, et ensuite on a encore un problème qui est le phénomène d'accoutumance des requins qui s'adaptent aux signaux perçus".
53 requins observés en moins d'un mois
La plage de Glencairn choisie pour l'expérience est prisée des baigneurs parce que l'eau y est (un peu) moins froide que de l'autre côté de la péninsule du Cap. Mais elle a surtout été sélectionnée pour la clarté de ses eaux qui permettra de filmer avec des caméras les mouvements des requins, et de vérifier - également depuis la plage avec des jumelles - que le filet les oblige à se détourner de leurs parcours habituels.
Le scénario ne devrait pas manquer d'action. En 25 jours d'observation, pas moins 53 squales ont été aperçus au large de cette plage.
A la recherche de la solution définitive
Face à l'inquiétude du monde du tourisme, en Afrique du Sud et ailleurs comme à La Réunion, plusieurs entreprises se sont lancées dans la course pour trouver LA solution anti-requins.
"Mais il y a peu d'études en milieu réel, pas de test ou pas de test sur les espèces cibles - chez nous, le requin bouledogue ou tigre", différent des requins blancs évoluant au large des côtes sud-africaines, explique Antonin Blaison, chercheur à l'Institut de recherche en développement (IRD). "Les répulsifs peuvent marcher pour une espèce, pas pour d'autre, et ensuite on a encore un problème qui est le phénomène d'accoutumance des requins qui s'adaptent aux signaux perçus".